• But :
    Partager nos lectures sur le sujet LGBTAIQ.

    Durée :
    du 17 mai 2016 au 17 mai 2017

    Inscription :
    Sur Livraddict .

    Principe :
    Lire un livre dont le sujet est soit le point central de l'histoire, soit accessoire (c'est à dire que les personnages sont juste LGBTAIQ) .
    Sont acceptés toutes sortes de livres (romans, BD, comics, mangas) et de tous genres traitant du sujet ou dont l'auteur est LGBTAIQ.

    Niveaux :
    aucun 

    mes participations

    7/∞

    Sortie des sables de Victoriane Vadi
    ♦  Harper & Hicks, tome 1 de Cyriane Delanghe
    ♦ Pirates : L'intégrale de Claude Neix
    ♦ Prince captif, tome 3 de C.S. Pacat
    ♦ Le Précepteur de Bonnie Dee
    ♦  Boy's Love : Le squatteur de  Céline Mancellon (nouvelle)
    ♦  Ikumen After, tome 1 de Kazuma Kodaka (manga)

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016

    Grâce à l'annonce  de Nahe, je me suis à nouveau inscrite à l'événement organisé par Priceminister qui offre à 800 blogueurs, et comme le nom de l'événement l'indique, un livre de la Rentrée Littéraire 2016 en échange d'une critique.

    J'ai donc sélectionné en premier :

    Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l'esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n'ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre.
    Descartes est catholique, Helena est protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut être leur avenir?

    À partir d'une grande histoire d'amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d'une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoutantes des Pays-Bas au "siècle d'or"

     

     

    Et en 2è choix :

     De retour d’Afghanistan où il a perdu plusieurs de ses hommes, le lieutenant Romain Roller est dévasté. Au cours du Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016séjour de décompression organisé par l’armée à Chypre, il a une liaison avec la jeune journaliste et écrivain Marion Decker. Dès le lendemain, il apprend qu’elle est mariée à François Vély, un charismatique entrepreneur franco-américain, fils d’un ancien ministre et résistant juif. En France, Marion et Romain se revoient et vivent en secret une grande passion amoureuse. Mais François est accusé de racisme après avoir posé pour un magazine, assis sur une œuvre d’art représentant une femme noire. À la veille d’une importante fusion avec une société américaine, son empire est menacé. Un ami d’enfance de Romain, Osman Diboula, fils d’immigrés ivoiriens devenu au lendemain des émeutes de 2005 une personnalité politique montante, prend alors publiquement la défense de l’homme d’affaires, entraînant malgré lui tous les protagonistes dans une épopée puissante qui révèle la violence du monde.

     

     

    Enfin en 3è choix :

    Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016Au début des années 80, le downtown de New York est le centre de l'univers, un terrain de jeu revêche, encore hermétique à la menace de l'embourgeoisement. Artistes et écrivains s'y mêlent dans des squats  insalubres où leurs rêves de reconnaissance prennent des formes multiples. Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil, fuyant son passé et la « guerre sale » qui a enflammé son pays. S'affamant pour payer son matériel, il peint le jour d'immenses toiles mettant en scène les spectres qu'il croise la nuit. Un soir, il attire l'attention de James Bennett, critique d'art en vogue du New York Times, proche de Basquiat, Warhol et Keith Haring. Tandis que l'ascension fulgurante de l'un entraîne l'autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, l'amante enjouée de Raul, échappée d'une obscure banlieue de l'Idaho, tente de les extraire de leur détresse. Entre peintre, critique et muse se dessine alors un triptyqueamoureux étourdissant.Avec une écriture inventive d'une grande force poétique, Molly Prentiss explore la nécessité de beauté, de partage, de création et d'amour dans un paysage urbain et mouvant. « Un défi impertinent : écrire une lettre d'amour polychrome à un Manhattan qui n'est plus. Aussi prodigieux qu'exaltant. »The New York Times« Prentiss invente une merveilleuse manière d'imposer une élégance florissante à ses personnages. »The Guardian« Un enivrant conte de fée. Touchant et captivant. »Kirkus 

     

    Voilà. Vous pouvez découvrir le reste de la sélection, qui se monte au total à 15 romans de genre très varié, sur le blog de Priceminister et postuler jusqu'au  12 septembre.

    Comme l'année dernière, Priceminister demande aux sélectionnés de faire preuve de créativité dans leur chronique tout en élargissant le support à Instagram et Youtube... Je n'avais pas été retenue en 2015, donc je croise les doigts pour cette fois... en me demandant si j'ai bien fait de m'inscrire également pour le réseau Youtube...

    #MRL16 #PriceMinister

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •  

    [Top Ten Tuesday] Les 10 personnages auxquels vous n'avez pas réussi à vous attacher (18)

    What is it ?

    Tout simplement un rendez-vous hebdomadaire pour lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani qui a passé le flambeau à Froggy.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le sujet de la semaine est le suivant :

    Les 10 livres dont vous avez l'impression d'être le/la seul(e) à connaître ou à avoir lu :

    Cela n'a pas été forcément évident de choisir ces romans, car, ma préselection se montait à 31 livres... J'ai donc ensuite comparé sur les fiches de Livraddict avec les lecteurs avérés, et j'ai parfois été surprise de constater que certains livres que je pensais totalement inconnus avaient tout de même déjà été lus...

    1 2 3 4
    Argile et cendres  Capitaine de Castille Les danseurs de lune Les Fauves
     Argile et cendres de Zoé Oldenbourg Capitaine de Castille de Samuel Shellabarger Les danseurs de lune de W.J. Weatherby Les Fauves de Roger Mauge

     

    5 6 7
    Le Croque-mouton La Dame de Provins Rivers of Babylon 
    Le Croque-mouton de Pascale Rey La Dame de Provins de Pierre Lepère Rivers of Babylon de Peter Pišt'anek

     

    8 9 10
    [Top Ten Tuesday] Les 10 livres dont j'ai l'impression d'être la seule à connaître ou à avoir lu (24) Route de sang  [Top Ten Tuesday] Les 10 livres dont j'ai l'impression d'être la seule à connaître ou à avoir lu (24)
     Les jardins du Fraxinet de Nicole Fabre
    Route de sang de Salvador Reyes  La Louve et le Sanglier de Yann Brekilien

     

    Et vous, quels sont vos 10 livres lus par vous seul ou quelques égarés ?

    Le sujet de la semaine prochaine est :

    Les 10 romans de la rentrée littéraire automnale 2016 que vous voulez absolument vous procurer.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  Les Dames du lac, tome 1 de Marion Zimmer Bradley

     

    fiche détaillée

    Auteur > Marion Zimmer Bradley
    Editeur > Le Livre de Poche
    Genre > fantasy, légende arthurienne
    Date de parution > 1982 pour l'édition originale, 1990 pour la présente édition
    Titre original > The Mists of Avalon
    Nombre de pages > 443
    Traduction > de l'anglais (USA)  par Brigitte Chabrol

    auteur

     

    quatrième de couverture

    La légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle.
    Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée Excalibur, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes, exceptionnellement attachantes, qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, grande prêtresse d'Avalon, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la Fée, sœur et amante du grand roi...
    Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des Druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

    première phrase

    "Morgane parle...
    «Jadis on m'a donné les noms les plus divers : ceux de sœur, d'amante, de prêtresse, de mage et de reine.»"

    avis personnel

    J'avais lu ce livre il y a de très longues années et j'avais A-DO-RE !!! 
    J'avais trouvé très intéressant de lire cette nouvelle interprétation du cycle arthurien racontée du point de vue féminin et d'avoir affaire à une Morgane qui ne soit pas présentée comme la magicienne malveillante des autres versions !!

    J'étais donc très enthousiaste de relire pour une énième fois cette saga qui avait été un énorme coup de cœur du temps de mon adolescence et de mon adulescence, mais je dois dire que l'histoire m'a moins subjuguée qu'auparavant, allant même jusqu'à m'agacer parfois, et je me dis qu'en ce moment je suis un peu maudite avec les relectures de ma jeunesse...
    Par chance, ce sont seulement les deux premiers chapitres qui m'ont fait craindre une cruelle déception, avec des dialogues un chouia ridicules  et des révélations tout aussi risiblesEcoutez-moi, Ygerne :  je suis votre père...» page 38 - WTF !!  nan mais franchement, j'ai failli m'étrangler de rire^^), mais ensuite, je me suis laissée embarquer dans l'histoire sans plus d'autres réserves !

    Et pourtant, les personnages eux-mêmes ne sont guère attachants : bien que ce roman soit un récit entièrement féminin, la plupart des femmes, à part Morgane (et dans une moindre mesure Morgause), m'a tapée sur les nerfs :
    Ygerne m'a agacée par ses atermoiements et ses volte-faces incessants. Pourquoi nous bassiner avec l'évolution de son attachement pour cet époux imposé, si c'est pour mieux le trahir ensuite et le traiter avec un tel mépris ? Son histoire d'amour avec Uther Pendragon avait quelque chose de touchant, mais tout comme avec son époux, elle manquait de développement pour paraître vraiment crédible, le traitement de l'évolution du triangle amoureux ayant été un peu maladroit.
    Viviane, quant à elle, se mêle un peu trop des affaires des autres, n'hésitant pas à se contredire ni à faire preuve d'hypocrisie.
    Guenièvre est juste insupportable : pusillanime, intolérante, bigote, sectaire, froussarde. C'est d'ailleurs le portrait brossé par Zimmer Bradley qui m'a fait détester le personnage à jamais, pour les livres et les siècles à venir (je n'aime Guenièvre que dans la série Kaamelott, c'est pour dire !^^)...
    Par contre, Morgane est vraiment captivante. Manipulée par sa tante, elle tente de se soustraire aux décisions néfastes que les autres prennent pour elle. C'est peut-être le seul personnage du roman qui évolue vraiment et paraît le moins linéaire, le plus humain...
    Morgause est intéressante, à défaut d'être vraiment attachante : c'est elle qui reprend la figure démoniaque de la légende, mais comme c'est aussi la moins hypocrite de ces femmes et la seule à assumer sa nature, on se sent plus indulgent vis-à-vis de ses défauts (malgré certaines de ses décisions condamnables).

    Concernant les hommes, ils apparaissent vraiment en arrière-plan et comme les pantins des femmes.
    D'ordinaire, j'apprécie beaucoup Merlin, mais ici, je l'ai trouvé vraiment très fade, et presque aussi manipulateur que Viviane, du moins au début de l'histoire.
    Lancelot est décevant (mais c'est surtout parce qu'il succombe à cette morue de Guenièvre, tout en se montrant inconsciemment cruel avec Morgane), et c'est bien dommage, car son combat intérieur avec sa conscience et le déchirement qu'il éprouve entre sa loyauté envers son roi et l'amour coupable envers la reine fait de lui un personnage  tourmenté très intéressant...
    D'une manière générale, les hommes sont sacrifiés à l'histoire, leur psychologie n'est pas assez développée, si bien que certaines de leurs réactions peuvent nous surprendre : par exemple la muflerie dont Arthur fait preuve à l'égard de sa fiancée, alors que c'est un personnage plutôt touchant et prévenant, ne nous préparait pas à la facilité avec laquelle il lui cède plus tard des caprices bien fâcheux pour la géo-politique.
    Par contre, j'ai adoré Kevin dont les scènes sont toujours très poignantes...

    Avec de tels personnages aussi peu fédérateurs, on aurait pu penser que la lecture serait peu agréable, mais il n'en est rien, tant l'auteure excelle dans la description des anciennes croyances (le don de l'épée à Arthur, le mariage du Grand Cornu, les serpents tatoués autour des poignets de Pendragon) qui restent dans la mémoire du lecteur ! J'ai beaucoup aimé également la description des paysages et des décors qui nous immergent totalement dans cette époque de transition entre l'empire romain et le Moyen-Âge, avec ces vestiges britto-romains, dont les chrétiens s'échinent à faire disparaître l'aspect trop païen... Car dans ce livre, il est surtout question du conflit entre l'ancienne et la nouvelle religion, qui supplante progressivement la première, n'hésitant pas à faire preuve de fanatisme.

    En outre, si vous cherchez de l'action, vous n'en rencontrerez guère ici : l'histoire étant racontée du point de vue des femmes, nous restons à leurs côtés dans les châteaux à attendre le retour des guerriers partis combattre les Saxons. La guerre, la quête des chevaliers n'apparaissent qu'en filigrane. Personnellement, cet aspect ne m'a pas du tout dérangée, bien au contraire, cela contribuait à souligner la place des femmes dans cette société où elles sont utilisées pour servir les intérêts matrimoniaux et diplomatiques des hommes. Seules les prêtresses et les femmes des Petites Tribus bénéficient d'un semblant de liberté, car elles-aussi servent les intérêts de la Déesse et sont souvent sacrifiées à sa cause...

    Par contre, j'avais oublié que l'auteure faisait autant référence au mythe de l'Atlantide, qu'elle lie à la légende arthurienne au travers de divers artefacts ; à vrai dire, je n'en avais gardé aucun souvenir !!

    Pour conclure, une relecture très agréable, malgré un début un peu niais et des personnages peu attachants. Mais cette nouvelle version du cycle arthurien racontée du point de vue féminin était très intéressant et rafraîchissant, même si c'est à travers cette version de Lancelot et de Guenièvre que je me suis mise à détester ces personnages ! ^^

     

    Appréciation :

    note : 4 sur 5

    Mes autres avis sur la série : tome 1 ♦ tome 2 ♦ tome 3 ♦ tome 4 ♦ tome 5

    extrait

    Morgane haussa les épaules, souriant intérieurement des idées pour le moins étroites que la plupart de ses pareilles se faisaient de l'amour et de la vertu. Pour les chrétiennes, par exemple, elles résidaient en premier dans la chasteté, alors qu'à Avalon, la plus haute vertu consistait à offrir son corps au Dieu ou à la Déesse, en totale communion avec la nature. Ce qui donc était vertu pour les uns n'était que péché pour les autres, chacun étant profondément convaincu d'avoir raison...
    (page 219) 

    divers

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 10ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Challenge Légende arthurienne

    Ma 10ème participation au challenge d'Auudrey.

    La rue au Moyen Âge de Jean-Pierre Leguay

    Ma 15ème participation au challenge d'Hérisson -

    Challenge "Les filles de Mrs Bennet" (jusqu'au 31 août 2016)
    Challenge organisé par Deedee1310 (11/12)

    Logo Livraddictbabelio

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    3 commentaires
  • Héros ou couple inoubliable

    Cassie56 nous propose ce rendez-vous hebdomadaire pour parler d’un héros ou d’une héroïne ou d’un couple qui nous a marqué (en alternance d’une semaine sur l’autre), récemment ou de façon plus ancienne et de répondre à 3 questions :

    ♦ Pourquoi cette personne ou ce couple ? ♦
    ♦ Est-ce le personnage (ou le couple) principal ? ♦
    ♦ Quel aspect particulier du personnage ou de la relation vous l’a fait aimer ? ♦

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Par le dieu des Livres, cela fait 2 ans que je n'ai pas participé à ce rendez-vous ! Honte sur moi... Il aura fallu que je lise la trilogie Prince captif pour avoir envie de dépoussiérer les couples inoubliables, car aujourd'hui, j'ai choisi de mettre à l'honneur le couple Damen d'Akielos et Laurent de Vère, les personnages inventés par C.S. Pacat (en plus, je ne sais même pas si c'est la semaine du couple ou du héros mais OSEF !)!

    [Rendez-vous] Héros ou couple inoubliable (7)
    Laurent et Damen©FlantsyFlan

    Pourquoi ce couple ?

    Parce que je le trouve absolument irrésistible... et que leurs relations,d'abord basées sur la haine et la méfiance, deviennent subtilement ambiguës. jusqu'à nous faire parfois douter des sentiments de Laurent...

    Est-ce le couple principal ?

    Et comment ! Tout tourne autour d'eux, les intrigues de cour, les trahisons, les tentatives d'assassinat... La formation même de leur couple est le fruit d'une manigance mortifère et diabolique...

    Quel aspect particulier de la relation vous a fait aimer ce couple ? 

    L'ambuiguïté de leurs relations, les non-dits, la tension toujours palpable entre eux deux...

    Damen et Laurent sont deux princes de royaumes ennemis, Damen ayant même tué le frère aîné de Laurent en duel lors de la bataille de Marlas six ans plus tôt, ce qui rend leur  rapprochement totalement improbable. Damen, trahi par son demi-frère pour s'emparer du trône, est vendu comme esclave de plaisir au prince Laurent, de sinistre réputation. Il doit cacher à tout prix son identité pour espérer survivre en territoire ennemi. Mais Laurent est un maître cruel qui saisit n'importe quel prétexte pour l'humilier, le maltraiter et le briser... jusqu'à ce que les manigances de son oncle l'obligent à s'allier à son esclave pour contrecarrer ses desseins.

    [Rendez-vous] Héros ou couple inoubliable (7)
    Laurent©Guchay

     Les deux ennemis vont être obligés de se faire confiance. Laurent va progressivement se rendre compte que Damen, prince intègre et loyal, partage les mêmes valeurs morales que son défunt frère. Les deux protagonistes, au contact de l'autre, vont voir leurs préjugés mis à mal et reconsidérer le bien-fondé de certaines de leurs traditions ou coutumes !

    Durant les trois tomes, nous n'aurons que la vision de Damen qui n'éprouve que peu d'estime pour Laurent, qu'il trouve capricieux, cruel, insensible, calculateur, dévoyé... Bref, il a de lui une image bien peu flatteuse, avant se rendre progressivement compte que le prince de Vère vaut peut-être mieux que sa réputation, salie sciemment par le régent qui a besoin de faire passer son neveu pour un héritier dénué de tout honneur et fuyant ses responsabilités de prince.

    Laurent, pour survivre aux noires manigances de son oncle, a dû développer une carapace de dureté et de faux-semblants qui donne de lui une image complètement faussée, sulfureuse. Il semble s'en accommoder, mais le lecteur se rend compte au fil des tomes qu'il est plus vulnérable qu'il n'en a l'air et que certaines critiques le blessent profondément même s'il ne le montre pas...

    [Rendez-vous] Héros ou couple inoubliable (7)
    Damen©LeMaskadra

     

    Damen, comparé à Laurent, peut apparaître comme un personnage fade alors qu'il est le parfait complément du prince vérétien. Il se montre d'une franchise désarmante, ne cachant jamais le fonds de sa pensée même quand cela doit le desservir, ce qui ne cesse de surprendre Laurent, peu habitué à autant de droiture. Je suis persuadée qu'au secret de son coeur Laurent l'admire pour cette faculté, même s'il prend plaisir à le moquer pour sa naïveté et son naturel trop confiant. Damen de son côté ne comprend pas les façons tortueuses de Laurent mais il n'aurait jamais survécu à sa place avec son mode de fonctionnement basé sur un sens de la loyauté et de l'honneur aussi aigu.

    Malgré le caractère indéchiffrable de Laurent, on devine par certaines de ses attitudes qu'il désire Damen au-delà de toute raison (sinon il n'éprouverait pas autant de rage meurtrière à son encontre) . En effet, il tente désespérément de lutter contre ses sentiments presque contre-nature (Damen a tué son frère,) ou tout du moins de les camoufler... Il sait que Damen se meurt d'amour pour lui, ce qui le pousse à le rejeter souvent par des mots cruels afin de mieux museler son sentiment de culpabilité et combattre le désir qu'il éprouve...

    La naissance de leurs sentiments, construits sur une confiance extrêmement fragile, est poignante, et souvent menacée par le passif de leurs deux royaumes et les intrigues de cour... Leurs relations sont vraiment le point fort de la trilogie, de par l'intensité des passages mettant en scène les deux héros et le mystère qui entoure leurs véritables émotions (surtout concernant Laurent, personnage difficile à cerner et très secret)...

    Voilà donc bien un couple inoubliable...

     

     

    Quelques citations pour finir :

    Tome 1 :

    "Ma chère petite brute, répliqua Laurent. Ce que je désire, c’est te laisser pourrir ici." (page 300)

    "[Laurent] avait l’esprit d’un courtisan vérétien, rompu à la tromperie et à la duplicité. "(page 77)

    "- Un Akielonien à genoux... Quel beau symbole commenta Laurent.
    Damen sentit peser sur eux les regards des courtisans, assemblés pour observer la réception de son esclave par le preince. Laurent avait marqué un temps d'arrêt en voyant Damen, et avait blêmi comme s'il venait de recevoir une gifle ou une insulte." (page 31)

    "[Damen] savait ce qu'il devait faire. Luttant contre ses pulsions rebelles, il se força à avancer et à se prosterner devant Laurent.
    - Je combats en votre nom, votre altesse (Il fouilla sa mémoire pour retrouver les paroles de Radel.) Je n'existe que pour plaire à mon prince. Puisse ma victoire exalter votre gloire.
    Il savait qu'il ne devait pas lever les yeux, et s'exprima aussi clairement que possible, dirigeant ses mots vers l'assemblée autant que vers Laurent. Il s'efforça de prendre un air déférent. Epuisé et à genoux, il se dit que cela ne devait pas être trop difficile. Si quelqu'un l'avait frappé à cet instant, il se serait écroulé.
    Laurent tendit légèrement l'une de ses jambes parfaites, présentant à Damen le bout de sa botte.
    - Embrasse-là, ordonna Laurent. (page 70)

    Tome 2 :

    "— Tu ne sais rien, dit alors Laurent d’une voix froide et effroyable. Tu ne sais rien de moi. Ni de mon oncle. Tu es aveugle. Tu ne vois même pas… ce que tu as devant les yeux. (Laurent eut soudain un rire bas et moqueur.) Tu as envie de moi ? Tu es mon esclave ?
    Damen rougit.
    — Ça ne va pas marcher, prévint-il.
    — Tu n’es rien, déclara Laurent, rien d’autre qu’un échec
    ambulant qui s’est laissé enchaîner par le bâtard d’un roi, parce qu’il n’arrivait pas à satisfaire sa maîtresse au lit."

    "Damen se débarrassa de son épée de bois et partit voir Laurent.
    Il marcha dans les broussailles. Laurent ne prit pas la peine de venir à sa rencontre, mais se contenta de l'attendre. Une brise s'était levée. Les pans de la tente claquaient bruyamment.
    - Vous me cherchiez ?
    Laurent ne répondit pas, et Damen ne parvint pas à interpréter son expression.
    - Qu'y-a-t-il ? demanda Damen.
    - Tu es meilleur que moi.
    Damen ne put s'empêcher de lâcher un soupir amusé, ni de balayer lentement Laurent du regard, de la tête aux pieds et des pieds à la tête, ce qui était sans doute un peu insultant. Mais tout de même...
    Laurent rougit. Ses joues s'empourprèrent violemment, et un muscle se crispa le long de sa mâchoire tandis qu'il réprimait une émotion inconnue. Sa réaction surpassait toutes celles que Damen lui avait connues jusque-là, mais il ne put résister à la tentation de le provoquer un peu.
    - Pourquoi ? Vous voulez que nous échangions quelques passes d'armes ? En toute amitié, proposa Damen. " (page 45)

    "- Non, je ne veux pas le savoir. Demain, tu pars. Mais tu es à moi, pour l'instant. Tu es encore mon esclave, ce soir. " (page 339)

    Tome 3 :

    "-Tu me manques, dit Laurent. Nos conversations me manquent."

    "Il avait déjà embrassé Laurent en tant qu'esclave mais jamais sous sa vraie identité, à nu. Et ils ressentirent tous deux la différence."

    "Mon royaume ou ce moment."

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    3 commentaires