• Keuwa ? Cela fait 3 ans que je n'ai pas mis de chanson du jour ?!?

    Allez hop hop hop, c'est reparti avec un groupe mélangeant savamment le hip hop, le groove et le metal ! yes

    Ça donne la pêche, non ?

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  •  Ikumen After, tome 1 de Kazuma Kodaka

    Merci à

    Bestiarius, tome 1 de Masumi Kakizaki

    et aux éditions 

    In These Words, tome 1 de Jun Togai & Narcissus

    pour ce partenariat !

    fiche détaillée

    Scenario > Kazuma Kodaka
    Dessin > Kazuma Kodaka
    Editeur > Taifu Comics
    Série > Ikumen after
    Genre > Yaoi, romance
    Date de parution > 2011 pour l'édition originale, 2016 pour la présente édition
    Nombre de pages > 160
    Traduction > du japonais par Nicolas Pujol

    auteurs
    (sources : Babelio)

    Née à Kobe, Kazuma Kodaka commence sa carrière en 1989 dans le magazine Shōnen Champion. Elle se fait surtout connaître pour des mangas appartenant au genre yaoi, prétexte à des scène érotiques entre jeunes hommes. Elle réalise aussi de nombreux dōjinshi, ou parodie de mangas ou animes connus comme Les Samouraïs de l'Éternel, Slam Dunk, Hikaru no Go, Prince of Tennis, Fullmetal alchemist, Yakitate!! Japan et Gankutsuou.
    Ses mangas les plus connus sont Not Ready?! Sensei et Kizuna, qui a été traduit en anglais, allemand et français. Elle représente souvent des héros androgynes, conformément au canon du shōjo manga. Ils évoluent dans le quartier gay de Shinjuku ni-chome mais ont parfois des liens avec les yakuza de la mafia japonaise...

    quatrième de couverture

    Jeune entrepreneur surmené et père célibataire d’un petit garçon, monsieur Asakura a du mal à gérer sa situation professionnelle et l’éducation de son fils en même temps. C’est alors qu’il rencontre Kentarô, lui aussi dans la même situation familiale. Les deux hommes au caractère et au rang social totalement opposés deviennent alors amis, avant de prendre petit à petit conscience de leurs sentiments réciproques...

     

    avis personnel

    Je vais être honnête d'entrée de jeu : je suis passée à côté de ce manga, qui faisait trop... manga ! Entendez par là qu'il me faisait penser aux anime que je visionnais adolescente, avec les codes graphiques et les attitudes expressives à outrance... Cela m'agaçait déjà un chouia à cette époque (bon, Ok, j'avoue : voir Laura assener une grosse massue sortie de nulle part sur la tête de Nicky Larson pour exprimer sa colère me faisait rire !), mais étant plus jeune, je me montrais plus indulgente et arrivais à passer outre. Là, j'avoue que ça a vraiment coincé !
    Vous me direz qu'en choisissant de lire un manga, j'aurais dû accepter par avance ces codes narratifs un peu exagérés, sauf que les mangas que j'ai lus jusqu'à présent en étaient plus ou moins dépourvus. A croire que j'ai bénéficié jusqu'ici d'une chance insolente !

    Bref, j'ai trouvé en outre l'histoire bien niaise et les personnages assez caricaturaux. Leur relation se noue très rapidement. C'est dommage car les thématiques abordées (la monoparentalité, l'homoparentalité, le transgenre) étaient très intéressantes, d'autant plus que l'auteure a su se montrer pleine de bienveillance et de tendresse pour ces deux pères célibataires un peu débordés tout en traitant parfois le sujet avec beaucoup de finesse. Je n'ai du coup pas compris pourquoi les tentatives de Kentarô pour séduire monsieur Asakura étaient à ce point grossières, gâchant la fraîcheur de la romance.
    Autre petit point négatif : je n'ai réussi à retenir le nom des différents protagonistes qu'à la fin.

    Concernant le graphisme, celui-ci est vraiment très joli, servant à merveille cette petite histoire tout mignonne.

    Je remercie les éditions Taifu comics ainsi que Babelio pour ce partenariat !

    Appréciation :

    note : 2 sur 5

    extrait

     Ikumen After, tome 1 de Kazuma Kodaka   Ikumen After, tome 1 de Kazuma Kodaka

    divers

    Ma 7è participation au challenge de Ichmagbücher - (romance érotique)

    In These Words, tome 1 de Jun Togai & Narcissus babelio

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  • Quand j'ai lu la très jolie présentation des thèmes, je n'ai pu que craquer... je suis faible !

    Challenge des 12 thèmes organisé par A-Little-Bit-Dramatic

    Durée :
    du 1er janvier  au 31 décembre 2017

    Inscriptions :
    Sur Livraddict ou sur le blog d'A-Little-Bit-Dramatic.

    Principe :
    Lire un livre correspondant au thème du mois !

    Les thèmes :

    Janvier :
     "Un plaid, une cheminée, un chocolat chaud"
    une lecture qui sent bon le feu de cheminée et qu'on a envie de lire en se blottissant chaudement avec un plaid et une boisson chaude
    Mon choix :
    Avis de tempête de Angéla Morelli (nouvelle)

     

    Février :
    "Cœurs sur toi "
    février, c'est le mois des amoureux. Si on lisait une romance ? Epoque, lieux, vous avez l'embarras du choix
    Mon choix :
    Les Dames de Riprole, tome 2 : Les Noces de l'Innocence d'Eve Terrellon


     

    Mars :
    "My tailor is rich"
    un livre dont l'action se passe en Angleterre
    Mon choix :
    Sorcha de Mallaig de Diane Lacombe

     

    Avril :

    "Plume d'oie et cire à cacheter"
    un classique de la littérature, française ou internationale
    Mon choix :
    Le corsaire rouge de James Fenimore Cooper
     

    Mai :
    "Têtes couronnées"
    un roman ou une biographie dont le personnage central est un roi ou une reine
    Mon choix :
    Le Lit d'Aliénor, intégrale de Mireille Calmel

    Juin :
    "Du Saint-Laurent au Rio Grande"
    un livre dont l'action se passe en Amérique
    Mon choix :
    Montana 1948 de Larry Watson

     

    Juillet :
    "Lecture sur le sable"
    un livre idéal pour la plage, que vous soyez en vacances ou non
    Mon choix :
    Déferlante de Lily Haime

    Août :
    "Empreintes "
    ce mois-ci, je vous propose de lire un roman policier. On en a tous dans notre PAL ! ! Encore une fois, le choix de l'époque, du lieu, des personnages, est libre
    Mon choix :

    Septembre :
    "Grande Découverte"
    ce mois-ci, nous lirons un livre d'un auteur dont on découvre l'œuvre
    Mon choix :
    Plus tard ou jamais d'André Aciman

    Octobre :
    "Rose"
    parce que c'est Octobre Rose, nous lirons donc un livre dont la couverture sera rose ou possédera des touches de rose
    Mon choix :
    L'escalier en colimaçon de Daphné Du Maurier

    Novembre:
    "Thé matcha et poivre du Sichuan"
    un livre dont l'action se passe en Asie, tous pays confondus
    Mon choix :
    La Cendre et le Jasmin de Sylvie Dervin

      Décembre :
    "Noël et ses merveilles"
    un livre dont le thème central est...Noël, bien évidemment !
    Mon choix :

     

     

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  • Challenge "ABC 2017 - Littératures de l'imaginaire..." organisé par Mariejuliet

    Le règlement du challenge

    Le principe du challenge est de lire 26 livres entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017, en respectant le principe « une lettre, un auteur ». 

    Il faut donc choisir un auteur par lettre, dans les genres littéraires entrant dans la catégorie imaginaire :

    - Fantasy
    - Fantastique
    - Science-Fiction
    - Et tous leurs dérivés (bit-lit, dystopie, steampunk, etc.)

    Les récompenses

    A la fin du challenge, une médaille est décernée aux participants ayant atteint un certain degré d'avancement dans le challenge :

    - Médaille d'or : 26/26
    - Médaille d'argent : 20/26
    - Médaille de bronze : 15/26
    - Médaille de chocolat : 10/20

    Et le petit bonus pour les motivés : la médaille de platine. La médaille sera attribuée à tous les participants ayant au minimum atteint la médaille de chocolat et qui n'auront effectué au maximum que 3 changements par rapport à la liste initiale qu'ils se seront fixés lors de l'inscription.


    Challenge "ABC 2013 - Littératures de l'imaginaire..."

    liste non définitive

    ANONYME, Bourbon Kid, tome 2 (fantastique)
    B ISHOP Ann, Fille de sang (fantasy)
    C ERUTTI Fabien, Le Bâtard de Kosigan, tome 1 (fantasy)
    D EL SOCORRO Jean-Laurent, Royaume de vent et de colère (fantasy)
    E BLY Philippe,  Celui qui revenait de loin (SF)
    F ETJAINE Jean-Louis, Lliane (fantasy)
    G ODDYN Régis, Le Sang des 7 Rois, tome 1 (fantasy)
    H UXLEY Aldous, Le meilleur des mondes (science-fiction)
    I
    J
    K NIGHT E.E., L'âge du feu, tome 2 (fantasy)
    L AWHEAD Stephen, Le Cycle de Pendragon, tome 3 (fantasy)
    M
    N
    O RWELL George, 1984 (science-fiction)
    ANIER-ALIX Claire, Dragons, tome 1 (fantasy)
    Q uestion de temps, de E.R. Link (1è tricherie) (steampunk)
    R YLIA Diane B., Chevalier Noir, tome 1 (fantasy)
    S ALVATORE R.A., Les Royaumes Oubliés : La Légende de Drizzt, tome 03 (fantasy)
    T HREHOUT Sébastien,  La Table des Immortels, tome 2 (fantasy)
    U
    V ADI Victoriane, Nox Arcana, tome 1 (fantastique)
    W ELLS H.G, La Machine à explorer le temps (science-fiction)
    X COLLECTIF, De Brocéliande en Avalon (fantasy)
    Y
    Z IMMER BRADLEY Marion, Le cycle d'Avalon, tome 2 (fantasy)

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  • Challenge "Littérature de l'Imaginaire organisé par Amarüel - 5è édition

    Organisé par Amarüel, les inscriptions peuvent se faire sur Livraddict ou sur son blog.

    Le but du challenge :

    Lire et de chroniquer des ouvrages appartenant à la littérature de l'imaginaire, à savoir :
    - la Fantasy
    - la Science-Fiction
    - le Fantastique
    (avec leur sous-genres comme la dystopie, la bit-lit etc.).

    Les ouvrages peuvent être des romans, des nouvelles (anthologie complète), des essais, des mangas, des bandes dessinées, des comics, des magazines spécialisés comme Bifrost qui propose un contenu textuel ... En format papier ou numérique.

    Timeline du challenge :

    Démarrage du challenge : 1er Décembre 2016
    Fin du challenge : 31 Décembre 2017 (soit 13 mois et non 12)
    Fin des inscriptions : 1er Janvier 2017


    Les échelons :

    Ils déterminent le nombre minimum d'ouvrages que l'on doit lire et chroniquer pendant le challenge. On peut changer d'échelon au cours du challenge.

    Échelon 1 : Atterrissage dans l’irréel : au moins 12 livres
    Échelon 2 : Petit pas dans l'ailleurs : au moins 24 livres
    Échelon 3 : Plongée dans l'inconnu : au moins 36 livres
    Échelon 4 : Immersion dans le vide : au moins 48 livres
    Échelon 5 : Absorption dans l'étrange : au moins 60 livres
    Échelon 6 : Fusion dans l'utopique : au moins 72 livres
    Echelon 7 : Je lis donc je chronique : au moins 100 livres
    Échelon 8 : Synchronisation avec la page : au moins 130 livres

    Les catégories :

    En plus de l'échelon, il  faut ajouter une difficulté (ou non) en choisissant une des catégories qui suit.

    /! On peut choisir deux catégories, mais attention à ce que ces catégories soient cumulables (la C et A ne sont pas compatibles par exemple) /!

    Catégorie A : Ange gardien de la Simplicité - Le challenge reste comme il était jusque-là, à savoir tous les supports sont acceptés et vous lisez tous les genres des lectures de l’imaginaire.

    Catégorie B : Banshee de la Double page - Vous choisissez de ne lire que deux genres que vous signalerez lors de votre inscription (par exemple : Fantasy/SF ou SF/Fantastique ou Fantasy/Fantastique). Tous supports confondus.

    Catégorie C : Cerbère des Mots - On bannit les BDs et les mangas, la place est réservée aux romans uniquement. Tous genres confondus.

    Catégorie D : Dragon de la Multidisciplinarité - Vous devrez choisir un genre en début de challenge entre la Fantasy et la SF. Ils ont tous deux des sous-genres, dans cette catégorie vous devrez lire un livre par sous-genre. A vous de voir ce que vous lisez pour le reste de la catégorie.

    Catégorie E : Elfe de l'incontournable  - Vous lirez ce que vous voudrez durant ce challenge dans le genre que vous voulez MAIS il vous sera obligatoire de lire 3 livres écrits par des auteurs que l’on qualifie de « classiques » de l’imaginaire. Les incontournables quoi.

     LE DÉPOT DES CHRONIQUES C'EST ICI !!

     

    Défi "Au coeur de la Rome antique" proposé par Soukee

    J'ai choisi l'échelon Petit pas dans l'ailleurs (1/24), catégorie E

    ♦ Le Roi Squelette - l'intégrale de Serge Brussolo ♦

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  • But :
    Partager nos lectures sur le sujet LGBTAIQ.

    Durée :
    du 17 mai 2016 au 17 mai 2017

    Inscription :
    Sur Livraddict .

    Principe :
    Lire un livre dont le sujet est soit le point central de l'histoire, soit accessoire (c'est à dire que les personnages sont juste LGBTAIQ) .
    Sont acceptés toutes sortes de livres (romans, BD, comics, mangas) et de tous genres traitant du sujet ou dont l'auteur est LGBTAIQ.

    Niveaux :
    aucun 

    mes participations

    7/∞

    Sortie des sables de Victoriane Vadi
    ♦  Harper & Hicks, tome 1 de Cyriane Delanghe
    ♦ Pirates : L'intégrale de Claude Neix
    ♦ Prince captif, tome 3 de C.S. Pacat
    ♦ Le Précepteur de Bonnie Dee
    ♦  Boy's Love : Le squatteur de  Céline Mancellon (nouvelle)
    ♦  Ikumen After, tome 1 de Kazuma Kodaka (manga)

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  • Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016

    Grâce à l'annonce  de Nahe, je me suis à nouveau inscrite à l'événement organisé par Priceminister qui offre à 800 blogueurs, et comme le nom de l'événement l'indique, un livre de la Rentrée Littéraire 2016 en échange d'une critique.

    J'ai donc sélectionné en premier :

    Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l'esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n'ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre.
    Descartes est catholique, Helena est protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut être leur avenir?

    À partir d'une grande histoire d'amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d'une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoutantes des Pays-Bas au "siècle d'or"

     

     

    Et en 2è choix :

     De retour d’Afghanistan où il a perdu plusieurs de ses hommes, le lieutenant Romain Roller est dévasté. Au cours du Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016séjour de décompression organisé par l’armée à Chypre, il a une liaison avec la jeune journaliste et écrivain Marion Decker. Dès le lendemain, il apprend qu’elle est mariée à François Vély, un charismatique entrepreneur franco-américain, fils d’un ancien ministre et résistant juif. En France, Marion et Romain se revoient et vivent en secret une grande passion amoureuse. Mais François est accusé de racisme après avoir posé pour un magazine, assis sur une œuvre d’art représentant une femme noire. À la veille d’une importante fusion avec une société américaine, son empire est menacé. Un ami d’enfance de Romain, Osman Diboula, fils d’immigrés ivoiriens devenu au lendemain des émeutes de 2005 une personnalité politique montante, prend alors publiquement la défense de l’homme d’affaires, entraînant malgré lui tous les protagonistes dans une épopée puissante qui révèle la violence du monde.

     

     

    Enfin en 3è choix :

    Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2016Au début des années 80, le downtown de New York est le centre de l'univers, un terrain de jeu revêche, encore hermétique à la menace de l'embourgeoisement. Artistes et écrivains s'y mêlent dans des squats  insalubres où leurs rêves de reconnaissance prennent des formes multiples. Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil, fuyant son passé et la « guerre sale » qui a enflammé son pays. S'affamant pour payer son matériel, il peint le jour d'immenses toiles mettant en scène les spectres qu'il croise la nuit. Un soir, il attire l'attention de James Bennett, critique d'art en vogue du New York Times, proche de Basquiat, Warhol et Keith Haring. Tandis que l'ascension fulgurante de l'un entraîne l'autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, l'amante enjouée de Raul, échappée d'une obscure banlieue de l'Idaho, tente de les extraire de leur détresse. Entre peintre, critique et muse se dessine alors un triptyqueamoureux étourdissant.Avec une écriture inventive d'une grande force poétique, Molly Prentiss explore la nécessité de beauté, de partage, de création et d'amour dans un paysage urbain et mouvant. « Un défi impertinent : écrire une lettre d'amour polychrome à un Manhattan qui n'est plus. Aussi prodigieux qu'exaltant. »The New York Times« Prentiss invente une merveilleuse manière d'imposer une élégance florissante à ses personnages. »The Guardian« Un enivrant conte de fée. Touchant et captivant. »Kirkus 

     

    Voilà. Vous pouvez découvrir le reste de la sélection, qui se monte au total à 15 romans de genre très varié, sur le blog de Priceminister et postuler jusqu'au  12 septembre.

    Comme l'année dernière, Priceminister demande aux sélectionnés de faire preuve de créativité dans leur chronique tout en élargissant le support à Instagram et Youtube... Je n'avais pas été retenue en 2015, donc je croise les doigts pour cette fois... en me demandant si j'ai bien fait de m'inscrire également pour le réseau Youtube...

    #MRL16 #PriceMinister

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    2 commentaires
  •  

    [Top Ten Tuesday] Les 10 personnages auxquels vous n'avez pas réussi à vous attacher (18)

    What is it ?

    Tout simplement un rendez-vous hebdomadaire pour lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani qui a passé le flambeau à Froggy.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le sujet de la semaine est le suivant :

    Les 10 livres dont vous avez l'impression d'être le/la seul(e) à connaître ou à avoir lu :

    Cela n'a pas été forcément évident de choisir ces romans, car, ma préselection se montait à 31 livres... J'ai donc ensuite comparé sur les fiches de Livraddict avec les lecteurs avérés, et j'ai parfois été surprise de constater que certains livres que je pensais totalement inconnus avaient tout de même déjà été lus...

    1 2 3 4
    Argile et cendres  Capitaine de Castille Les danseurs de lune Les Fauves
     Argile et cendres de Zoé Oldenbourg Capitaine de Castille de Samuel Shellabarger Les danseurs de lune de W.J. Weatherby Les Fauves de Roger Mauge

     

    5 6 7
    Le Croque-mouton La Dame de Provins Rivers of Babylon 
    Le Croque-mouton de Pascale Rey La Dame de Provins de Pierre Lepère Rivers of Babylon de Peter Pišt'anek

     

    8 9 10
    [Top Ten Tuesday] Les 10 livres dont j'ai l'impression d'être la seule à connaître ou à avoir lu (24) Route de sang  [Top Ten Tuesday] Les 10 livres dont j'ai l'impression d'être la seule à connaître ou à avoir lu (24)
     Les jardins du Fraxinet de Nicole Fabre
    Route de sang de Salvador Reyes  La Louve et le Sanglier de Yann Brekilien

     

    Et vous, quels sont vos 10 livres lus par vous seul ou quelques égarés ?

    Le sujet de la semaine prochaine est :

    Les 10 romans de la rentrée littéraire automnale 2016 que vous voulez absolument vous procurer.

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  •  Les Dames du lac, tome 1 de Marion Zimmer Bradley

     

    fiche détaillée

    Auteur > Marion Zimmer Bradley
    Editeur > Le Livre de Poche
    Genre > fantasy, légende arthurienne
    Date de parution > 1982 pour l'édition originale, 1990 pour la présente édition
    Titre original > The Mists of Avalon
    Nombre de pages > 443
    Traduction > de l'anglais (USA)  par Brigitte Chabrol

    auteur

     

    quatrième de couverture

    La légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle.
    Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée Excalibur, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes, exceptionnellement attachantes, qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, grande prêtresse d'Avalon, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la Fée, sœur et amante du grand roi...
    Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des Druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

    première phrase

    "Morgane parle...
    «Jadis on m'a donné les noms les plus divers : ceux de sœur, d'amante, de prêtresse, de mage et de reine.»"

    avis personnel

    J'avais lu ce livre il y a de très longues années et j'avais A-DO-RE !!! 
    J'avais trouvé très intéressant de lire cette nouvelle interprétation du cycle arthurien racontée du point de vue féminin et d'avoir affaire à une Morgane qui ne soit pas présentée comme la magicienne malveillante des autres versions !!

    J'étais donc très enthousiaste de relire pour une énième fois cette saga qui avait été un énorme coup de cœur du temps de mon adolescence et de mon adulescence, mais je dois dire que l'histoire m'a moins subjuguée qu'auparavant, allant même jusqu'à m'agacer parfois, et je me dis qu'en ce moment je suis un peu maudite avec les relectures de ma jeunesse...
    Par chance, ce sont seulement les deux premiers chapitres qui m'ont fait craindre une cruelle déception, avec des dialogues un chouia ridicules  et des révélations tout aussi risiblesEcoutez-moi, Ygerne :  je suis votre père...» page 38 - WTF !!  nan mais franchement, j'ai failli m'étrangler de rire^^), mais ensuite, je me suis laissée embarquer dans l'histoire sans plus d'autres réserves !

    Et pourtant, les personnages eux-mêmes ne sont guère attachants : bien que ce roman soit un récit entièrement féminin, la plupart des femmes, à part Morgane (et dans une moindre mesure Morgause), m'a tapée sur les nerfs :
    Ygerne m'a agacée par ses atermoiements et ses volte-faces incessants. Pourquoi nous bassiner avec l'évolution de son attachement pour cet époux imposé, si c'est pour mieux le trahir ensuite et le traiter avec un tel mépris ? Son histoire d'amour avec Uther Pendragon avait quelque chose de touchant, mais tout comme avec son époux, elle manquait de développement pour paraître vraiment crédible, le traitement de l'évolution du triangle amoureux ayant été un peu maladroit.
    Viviane, quant à elle, se mêle un peu trop des affaires des autres, n'hésitant pas à se contredire ni à faire preuve d'hypocrisie.
    Guenièvre est juste insupportable : pusillanime, intolérante, bigote, sectaire, froussarde. C'est d'ailleurs le portrait brossé par Zimmer Bradley qui m'a fait détester le personnage à jamais, pour les livres et les siècles à venir (je n'aime Guenièvre que dans la série Kaamelott, c'est pour dire !^^)...
    Par contre, Morgane est vraiment captivante. Manipulée par sa tante, elle tente de se soustraire aux décisions néfastes que les autres prennent pour elle. C'est peut-être le seul personnage du roman qui évolue vraiment et paraît le moins linéaire, le plus humain...
    Morgause est intéressante, à défaut d'être vraiment attachante : c'est elle qui reprend la figure démoniaque de la légende, mais comme c'est aussi la moins hypocrite de ces femmes et la seule à assumer sa nature, on se sent plus indulgent vis-à-vis de ses défauts (malgré certaines de ses décisions condamnables).

    Concernant les hommes, ils apparaissent vraiment en arrière-plan et comme les pantins des femmes.
    D'ordinaire, j'apprécie beaucoup Merlin, mais ici, je l'ai trouvé vraiment très fade, et presque aussi manipulateur que Viviane, du moins au début de l'histoire.
    Lancelot est décevant (mais c'est surtout parce qu'il succombe à cette morue de Guenièvre, tout en se montrant inconsciemment cruel avec Morgane), et c'est bien dommage, car son combat intérieur avec sa conscience et le déchirement qu'il éprouve entre sa loyauté envers son roi et l'amour coupable envers la reine fait de lui un personnage  tourmenté très intéressant...
    D'une manière générale, les hommes sont sacrifiés à l'histoire, leur psychologie n'est pas assez développée, si bien que certaines de leurs réactions peuvent nous surprendre : par exemple la muflerie dont Arthur fait preuve à l'égard de sa fiancée, alors que c'est un personnage plutôt touchant et prévenant, ne nous préparait pas à la facilité avec laquelle il lui cède plus tard des caprices bien fâcheux pour la géo-politique.
    Par contre, j'ai adoré Kevin dont les scènes sont toujours très poignantes...

    Avec de tels personnages aussi peu fédérateurs, on aurait pu penser que la lecture serait peu agréable, mais il n'en est rien, tant l'auteure excelle dans la description des anciennes croyances (le don de l'épée à Arthur, le mariage du Grand Cornu, les serpents tatoués autour des poignets de Pendragon) qui restent dans la mémoire du lecteur ! J'ai beaucoup aimé également la description des paysages et des décors qui nous immergent totalement dans cette époque de transition entre l'empire romain et le Moyen-Âge, avec ces vestiges britto-romains, dont les chrétiens s'échinent à faire disparaître l'aspect trop païen... Car dans ce livre, il est surtout question du conflit entre l'ancienne et la nouvelle religion, qui supplante progressivement la première, n'hésitant pas à faire preuve de fanatisme.

    En outre, si vous cherchez de l'action, vous n'en rencontrerez guère ici : l'histoire étant racontée du point de vue des femmes, nous restons à leurs côtés dans les châteaux à attendre le retour des guerriers partis combattre les Saxons. La guerre, la quête des chevaliers n'apparaissent qu'en filigrane. Personnellement, cet aspect ne m'a pas du tout dérangée, bien au contraire, cela contribuait à souligner la place des femmes dans cette société où elles sont utilisées pour servir les intérêts matrimoniaux et diplomatiques des hommes. Seules les prêtresses et les femmes des Petites Tribus bénéficient d'un semblant de liberté, car elles-aussi servent les intérêts de la Déesse et sont souvent sacrifiées à sa cause...

    Par contre, j'avais oublié que l'auteure faisait autant référence au mythe de l'Atlantide, qu'elle lie à la légende arthurienne au travers de divers artefacts ; à vrai dire, je n'en avais gardé aucun souvenir !!

    Pour conclure, une relecture très agréable, malgré un début un peu niais et des personnages peu attachants. Mais cette nouvelle version du cycle arthurien racontée du point de vue féminin était très intéressant et rafraîchissant, même si c'est à travers cette version de Lancelot et de Guenièvre que je me suis mise à détester ces personnages ! ^^

     

    Appréciation :

    note : 4 sur 5

    Mes autres avis sur la série : tome 1 ♦ tome 2 ♦ tome 3 ♦ tome 4 ♦ tome 5

    extrait

    Morgane haussa les épaules, souriant intérieurement des idées pour le moins étroites que la plupart de ses pareilles se faisaient de l'amour et de la vertu. Pour les chrétiennes, par exemple, elles résidaient en premier dans la chasteté, alors qu'à Avalon, la plus haute vertu consistait à offrir son corps au Dieu ou à la Déesse, en totale communion avec la nature. Ce qui donc était vertu pour les uns n'était que péché pour les autres, chacun étant profondément convaincu d'avoir raison...
    (page 219) 

    divers

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 10ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Challenge Légende arthurienne

    Ma 10ème participation au challenge d'Auudrey.

    La rue au Moyen Âge de Jean-Pierre Leguay

    Ma 15ème participation au challenge d'Hérisson -

    Challenge "Les filles de Mrs Bennet" (jusqu'au 31 août 2016)
    Challenge organisé par Deedee1310 (11/12)

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    3 commentaires
  • Héros ou couple inoubliable

    Cassie56 nous propose ce rendez-vous hebdomadaire pour parler d’un héros ou d’une héroïne ou d’un couple qui nous a marqué (en alternance d’une semaine sur l’autre), récemment ou de façon plus ancienne et de répondre à 3 questions :

    ♦ Pourquoi cette personne ou ce couple ? ♦
    ♦ Est-ce le personnage (ou le couple) principal ? ♦
    ♦ Quel aspect particulier du personnage ou de la relation vous l’a fait aimer ? ♦

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Par le dieu des Livres, cela fait 2 ans que je n'ai pas participé à ce rendez-vous ! Honte sur moi... Il aura fallu que je lise la trilogie Prince captif pour avoir envie de dépoussiérer les couples inoubliables, car aujourd'hui, j'ai choisi de mettre à l'honneur le couple Damen d'Akielos et Laurent de Vère, les personnages inventés par C.S. Pacat (en plus, je ne sais même pas si c'est la semaine du couple ou du héros mais OSEF !)!

    [Rendez-vous] Héros ou couple inoubliable (7)
    Laurent et Damen©FlantsyFlan

    Pourquoi ce couple ?

    Parce que je le trouve absolument irrésistible... et que leurs relations,d'abord basées sur la haine et la méfiance, deviennent subtilement ambiguës. jusqu'à nous faire parfois douter des sentiments de Laurent...

    Est-ce le couple principal ?

    Et comment ! Tout tourne autour d'eux, les intrigues de cour, les trahisons, les tentatives d'assassinat... La formation même de leur couple est le fruit d'une manigance mortifère et diabolique...

    Quel aspect particulier de la relation vous a fait aimer ce couple ? 

    L'ambuiguïté de leurs relations, les non-dits, la tension toujours palpable entre eux deux...

    Damen et Laurent sont deux princes de royaumes ennemis, Damen ayant même tué le frère aîné de Laurent en duel lors de la bataille de Marlas six ans plus tôt, ce qui rend leur  rapprochement totalement improbable. Damen, trahi par son demi-frère pour s'emparer du trône, est vendu comme esclave de plaisir au prince Laurent, de sinistre réputation. Il doit cacher à tout prix son identité pour espérer survivre en territoire ennemi. Mais Laurent est un maître cruel qui saisit n'importe quel prétexte pour l'humilier, le maltraiter et le briser... jusqu'à ce que les manigances de son oncle l'obligent à s'allier à son esclave pour contrecarrer ses desseins.

    [Rendez-vous] Héros ou couple inoubliable (7)
    Laurent©Guchay

     Les deux ennemis vont être obligés de se faire confiance. Laurent va progressivement se rendre compte que Damen, prince intègre et loyal, partage les mêmes valeurs morales que son défunt frère. Les deux protagonistes, au contact de l'autre, vont voir leurs préjugés mis à mal et reconsidérer le bien-fondé de certaines de leurs traditions ou coutumes !

    Durant les trois tomes, nous n'aurons que la vision de Damen qui n'éprouve que peu d'estime pour Laurent, qu'il trouve capricieux, cruel, insensible, calculateur, dévoyé... Bref, il a de lui une image bien peu flatteuse, avant se rendre progressivement compte que le prince de Vère vaut peut-être mieux que sa réputation, salie sciemment par le régent qui a besoin de faire passer son neveu pour un héritier dénué de tout honneur et fuyant ses responsabilités de prince.

    Laurent, pour survivre aux noires manigances de son oncle, a dû développer une carapace de dureté et de faux-semblants qui donne de lui une image complètement faussée, sulfureuse. Il semble s'en accommoder, mais le lecteur se rend compte au fil des tomes qu'il est plus vulnérable qu'il n'en a l'air et que certaines critiques le blessent profondément même s'il ne le montre pas...

    [Rendez-vous] Héros ou couple inoubliable (7)
    Damen©LeMaskadra

     

    Damen, comparé à Laurent, peut apparaître comme un personnage fade alors qu'il est le parfait complément du prince vérétien. Il se montre d'une franchise désarmante, ne cachant jamais le fonds de sa pensée même quand cela doit le desservir, ce qui ne cesse de surprendre Laurent, peu habitué à autant de droiture. Je suis persuadée qu'au secret de son coeur Laurent l'admire pour cette faculté, même s'il prend plaisir à le moquer pour sa naïveté et son naturel trop confiant. Damen de son côté ne comprend pas les façons tortueuses de Laurent mais il n'aurait jamais survécu à sa place avec son mode de fonctionnement basé sur un sens de la loyauté et de l'honneur aussi aigu.

    Malgré le caractère indéchiffrable de Laurent, on devine par certaines de ses attitudes qu'il désire Damen au-delà de toute raison (sinon il n'éprouverait pas autant de rage meurtrière à son encontre) . En effet, il tente désespérément de lutter contre ses sentiments presque contre-nature (Damen a tué son frère,) ou tout du moins de les camoufler... Il sait que Damen se meurt d'amour pour lui, ce qui le pousse à le rejeter souvent par des mots cruels afin de mieux museler son sentiment de culpabilité et combattre le désir qu'il éprouve...

    La naissance de leurs sentiments, construits sur une confiance extrêmement fragile, est poignante, et souvent menacée par le passif de leurs deux royaumes et les intrigues de cour... Leurs relations sont vraiment le point fort de la trilogie, de par l'intensité des passages mettant en scène les deux héros et le mystère qui entoure leurs véritables émotions (surtout concernant Laurent, personnage difficile à cerner et très secret)...

    Voilà donc bien un couple inoubliable...

     

     

    Quelques citations pour finir :

    Tome 1 :

    "Ma chère petite brute, répliqua Laurent. Ce que je désire, c’est te laisser pourrir ici." (page 300)

    "[Laurent] avait l’esprit d’un courtisan vérétien, rompu à la tromperie et à la duplicité. "(page 77)

    "- Un Akielonien à genoux... Quel beau symbole commenta Laurent.
    Damen sentit peser sur eux les regards des courtisans, assemblés pour observer la réception de son esclave par le preince. Laurent avait marqué un temps d'arrêt en voyant Damen, et avait blêmi comme s'il venait de recevoir une gifle ou une insulte." (page 31)

    "[Damen] savait ce qu'il devait faire. Luttant contre ses pulsions rebelles, il se força à avancer et à se prosterner devant Laurent.
    - Je combats en votre nom, votre altesse (Il fouilla sa mémoire pour retrouver les paroles de Radel.) Je n'existe que pour plaire à mon prince. Puisse ma victoire exalter votre gloire.
    Il savait qu'il ne devait pas lever les yeux, et s'exprima aussi clairement que possible, dirigeant ses mots vers l'assemblée autant que vers Laurent. Il s'efforça de prendre un air déférent. Epuisé et à genoux, il se dit que cela ne devait pas être trop difficile. Si quelqu'un l'avait frappé à cet instant, il se serait écroulé.
    Laurent tendit légèrement l'une de ses jambes parfaites, présentant à Damen le bout de sa botte.
    - Embrasse-là, ordonna Laurent. (page 70)

    Tome 2 :

    "— Tu ne sais rien, dit alors Laurent d’une voix froide et effroyable. Tu ne sais rien de moi. Ni de mon oncle. Tu es aveugle. Tu ne vois même pas… ce que tu as devant les yeux. (Laurent eut soudain un rire bas et moqueur.) Tu as envie de moi ? Tu es mon esclave ?
    Damen rougit.
    — Ça ne va pas marcher, prévint-il.
    — Tu n’es rien, déclara Laurent, rien d’autre qu’un échec
    ambulant qui s’est laissé enchaîner par le bâtard d’un roi, parce qu’il n’arrivait pas à satisfaire sa maîtresse au lit."

    "Damen se débarrassa de son épée de bois et partit voir Laurent.
    Il marcha dans les broussailles. Laurent ne prit pas la peine de venir à sa rencontre, mais se contenta de l'attendre. Une brise s'était levée. Les pans de la tente claquaient bruyamment.
    - Vous me cherchiez ?
    Laurent ne répondit pas, et Damen ne parvint pas à interpréter son expression.
    - Qu'y-a-t-il ? demanda Damen.
    - Tu es meilleur que moi.
    Damen ne put s'empêcher de lâcher un soupir amusé, ni de balayer lentement Laurent du regard, de la tête aux pieds et des pieds à la tête, ce qui était sans doute un peu insultant. Mais tout de même...
    Laurent rougit. Ses joues s'empourprèrent violemment, et un muscle se crispa le long de sa mâchoire tandis qu'il réprimait une émotion inconnue. Sa réaction surpassait toutes celles que Damen lui avait connues jusque-là, mais il ne put résister à la tentation de le provoquer un peu.
    - Pourquoi ? Vous voulez que nous échangions quelques passes d'armes ? En toute amitié, proposa Damen. " (page 45)

    "- Non, je ne veux pas le savoir. Demain, tu pars. Mais tu es à moi, pour l'instant. Tu es encore mon esclave, ce soir. " (page 339)

    Tome 3 :

    "-Tu me manques, dit Laurent. Nos conversations me manquent."

    "Il avait déjà embrassé Laurent en tant qu'esclave mais jamais sous sa vraie identité, à nu. Et ils ressentirent tous deux la différence."

    "Mon royaume ou ce moment."

     

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  • Le Précepteur de Bonnie Dee

    fiche détaillée

    Auteur > Bonnie Dee
    Editeur > MxM Bookmark
    Collection > Mystère
    Genre > romance historico-fantastique, érotisme
    Date de parution > 2016
    Titre original > The Tutor
    Format > AZW
    Poids du fichier > 1227 Kb (226 pages)
    Traduction > de l'anglais (USA)  par Mylène Régnier

    auteur

     - site de l'auteure -

    quatrième de couverture

    Une romance gothique pas comme les autres.

    Des éléments de La Mélodie du bonheur, Jane Eyre et d’émissions de « véritables » chasses aux fantômes rendent cette histoire familière. L’amour entre hommes la rend unique.
    Lorsqu’il tombe sur une annonce proposant un poste sur un domaine du Yorkshire, Graham Cowrie, typographe, décide de changer de carrière et de se faire passer pour un professeur particulier. Ça ne peut pas être bien compliqué de faire cours à deux gamins de neuf ans ! Mais à son arrivée dans le vieux manoir, il trouve les domestiques inquiétants, les jumeaux étranges, et le maître des lieux, veuf, absent.
    Sa première rencontre avec Sir Richard, sombre, sévère mais ô combien attirant, se passe mal, mais puisque personne d’autre ne se bat pour le poste, Graham réussit à le garder. Sa mission se révèle rapidement : abattre les murs de méfiance que père et fils ont érigés et tenter de les réconcilier.
    Mais des sons étranges, des visions et des sensations mettent les nerfs de Graham à rude épreuve, jusqu’à ce qu’il admette que le manoir est hanté par deux entités aux intentions bien différentes. Pour protéger la famille brisée qui détient son cœur, Graham va tenter d’apaiser l’une et de combattre l’autre.

    première phrase

    "La première fois que je vis la silhouette sombre et inquiétante d'Allinson Hall se dresser au loin devant moi, je crus approcher un asile d'aliénés au lieu d'une demeure familiale."

    avis personnel

     Cliquez ci-dessous pour capter mon état d'esprit à la fin de ma lecture :

     Eh oui, lecteurs chéris, j'ai enfin trouvé une romance anglo-saxonne à mon goût !
    Pas de "Jouis pour moi" exigé par un partenaire autoritaire !
    Pas de fessée incongrue tombant dans le récit comme un poil pubien dans la soupe !
    Pas de position sexuelle demandant une souplesse hors du commun proche du "contorsionnisme" (oui, j'invente des mots et alors ? je suis touchée par la grâce ! ^^) !
    Pas d'étroitesse de la femme (en l'occurrence il s'agit ici d'un homme, mais OSEF, d'autant que dans ce cas-là, ce serait justifié ! *calme-toi, Parthenia, calme-toi, tu deviens triviale !!*)

    Je crie, je hurle, je clame ma joie aux quatre vents :

     ♫ Hal-le-lu-jah !
    Hal-le-lu-jah !
    Hallelujah !
    Hallelujah !
    Hal-le-e-e-lu-jah !
    Hal-le-lu-jah !
    Hal-le-lu-jah !
    Hallelujah !
    Hallelujah !
    Hal-le-e-lu-jah !

    Mais assez de chant baroque et revenons à notre roman ! J'ai pratiquement tout adoré ! Oui "presque", mais venant de moi, c'est déjà pas mal, voire pas mal du tout... En plus, l'écriture, de qualité, nous immerge complètement dans cette atmosphère horrifique de manoir hanté et d'esprits malfaisants... Ce livre est clairement un hommage (peut-être un peu parodique ?) aux romans gothiques anglais du XIXème siècle, et l'auteure s'en tire avec les honneurs. J'ai adoré les descriptions lugubres que nous donne Bonnie Dee, non seulement des différentes pièces du château mais également de la domesticité. On ressent toute l'étrangeté inquiétante qui imprègne ces lieux et ses habitants.

    Graham Cowrie, le personnage principal et narrateur de l'histoire, est vraiment attachant, tour à tour insolent, polisson, jovial, spirituel et drôle. Son opportunisme et ses mensonges sont tout à fait compréhensibles vu ses origines et sa détermination à s'élever dans l'échelle sociale, sans rien lui enlever de son empathie. En arrivant à Allinson Hall, le jeune homme est surpris par l'ambiance macabre qui règne dans la grande demeure et par l'étrange disposition des jumeaux Whitney et Clive vis-à-vis de leur père qu'ils semblent rendre responsable de la mort subite de leur mère. Le comportement aussi coupable que tourmenté du sombre et charismatique Sir Richard ne fait que renforcer cette impression. Lavinia Allinson est-elle réellement morte de maladie ? Ou la vérité est-elle moins avouable ? C'est ce que va tenter de découvrir ce professeur loufoque aux méthodes enseignantes très peu conventionnelles tout en essayant de résister à la puissante attraction qu'exerce sur lui le maître des lieux.

    Je dois avouer que j'ai moi-même eu du mal à résister au magnétisme animal de Sir Richard : son apparente indifférence, son esprit torturé et son goût pour l'isolement le rendent très intrigant. J'ai adoré la manière dont Graham le décrivait à chacune de ses trop rares apparitions ! Or, malgré les atouts indéniables du couple improbable formé par le précepteur et son employeur, j'ai déploré que l'auteure amène leur première scène de sexe aussi abruptement alors que jusqu'ici elle avait  pris le temps de décrire le manoir, ses habitants et les états d'âme du héros, nous immergeant dans l'ambiance mélancolique des lieux.

    J'aurais bien aimé également qu'elle développe davantage la psychologie des membres du personnel dont les interventions se réduisent au strict minimum, car ils avaient à la base beaucoup de potentiel pour ajouter de la tension dramatique au récit.

     Concernant l'aspect fantastique, si j'ai été conquise par les éléments surnaturels du début et milieu du livre, décrits de manière très évocatrice et angoissante, mais également parcellaire nous poussant à nous interroger sur leur réalité, le héros ayant une imagination débordante, j'ai été moins convaincue par la conclusion qui est justement un peu trop surnaturelle, c'est-à-dire que l'on passe de passages subtilement suggérés à une scène d'exorcisme brutalement amenée, frôlant même le ridicule par des dialogues un peu too much. Autant vous dire que cela m'a fait tiquer  !

     Pour conclure, une histoire qui m'a captivée même si elle aurait gagné à être davantage développée au niveau des personnages secondaires et du traitement des éléments surnaturels, car la progression narrative  est de ce fait un peu déséquilibrée. Mais je n'ai pas boudé mon plaisir, tant sur le plan des descriptions gothiques du récit que de la romance entre Graham et Richard ou du rapprochement entre le précepteur et les enfants. En outre, la qualité de l'écriture est bien supérieure à ce que j'ai pu lire des romances anglo-saxonnes jusque là, et ça, ça n'a pas de prix !!!

     

     Allez dans la paix, frères lecteurs !

     Appréciation :

    note : 4 sur 5

    extrait

     Alors que je me félicitais pour avoir été capable de les amadouer et de les avoir sortis de leur coquille, les jumeaux se figèrent subitement sur place. Le souffle court et le visage rouge, ils regardaient quelque chose derrière moi. Je me tournai pour voir ce qui avait attiré leur attention, et mon propre corps se raidit également.
    Une silhouette sortie tout droit d'un roman gothique se rapprochait, marchant à grands pas, comme une vision cauchemardesque. Grand, avec de larges épaules, portant un pardessus noir et des bottes à hauteur de genoux, l'homme aurait très bien pu jouer le rôle du méchant fourbe d'une opérette. Alors qu'il avançait de plus en plus et que j'étudiais les traits durs de son beau visage, je changeai d'avis. Il ressemblait plutôt au personnage central de l'histoire, un homme taciturne embourbé dans la tristesse de sa vie, et qui attendait simplement que l'héroïne le guide vers la lumière avec son amour. Je soupirai.
    (9%)

    divers

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 8ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Ma 5è participation au challenge de Ichmagbücher - (fantastique gay)

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    6 commentaires
  • Le Roi C.S. Pacat - Prince captif, tome 3

    fiche détaillée

    Auteur > C.S. Pacat
    Editeur > Milady
    Collection > Romans
    Genre > érotisme, fantasy
    Date de parution > 2016
    Titre original > Kings Rising
    Nombre de pages > 409
    Traduction > de l'anglais (Australie)  par Mathias Lefort

    auteur

    C.S. Pacat
    C.S. Pacatest un écrivain originaire de Melbourne. Sa 1ère saga, la trilogie Prince Captif, a vu le jour sur le net. Suite à son succès, elle a été auto-publiée en 2013, puis acquise par l'éditeur Penguin avant d'être publiée à travers le monde en 2015.
    L'auteure a beaucoup voyagé et vécu dans des villes aussi diverses que Tokyo au Japon et Pérouse en Italie. Elle s'est installée récemment en Australie où elle écrit actuellement le 3ème tome de la trilogie Prince Captif.
    site de l'auteure -

    quatrième de couverture

    Deux princes, une seule guerre.

    La vérité a été révélée, et Damen, l’esclave du prince Laurent, doit faire place à Damianos, prince héritier d’Akielos, l’homme que Laurent a juré de tuer.
    L’avenir de deux royaumes est en jeu. Cernés par l’armée de Kastor au sud et les forces du régent au nord, Damen et Laurent n’ont d’autre choix que s’allier pour reconquérir leurs trônes respectifs. Mais même si la fragile confiance qu’ils partagent résiste à la révélation de la véritable identité de Damen, celle-ci suffira-t-elle pour venir à bout de la dernière et plus impitoyable manigance du régent ?

    première phrase

    "- Damianos !
    Damen se tenait au pied des marches de l'estrade alors que son nom montait en exclamations choquées et incrédules de la foule amassée dans la cour."

    avis personnel

    Sortie en VO le 2 février, prévue en VF le 22 avril, la publication de la VF avait été finalement reportée au 8 juillet (et la livraison des précommandes au 18 juillet). Je l'avais précommandé dès février mais ai eu la chance de le recevoir en temps et en heure. Cinq longs mois avant de tenir ce 3è tome entre les mains, je n'en pouvais plus d'attendre... tellement que j'en ai oublié ma LC prévue avec Cassie et me suis précipitée sur le livre pour l'engloutir en quelques heures ! Je suis la pire binômette au monde qui soit !!!

    Pour en revenir à ce tome 3, je l'attendais donc comme le messie, en espérant secrètement que ce soit un coup de cœur pour clore magnifiquement cette trilogie. Dans le même temps, je tentais de ne pas y mettre des attentes trop fortes afin de me préserver d'une éventuelle déception, mais je ne m'attendais pas à ce que la déconvenue soit aussi profonde. Car oui,  j'ai été cruellement déçue par Le Roi !

    La lecture des trois quarts du livre a pourtant été fort agréable, malgré quelques petites maladresses que j'expliquerai plus loin, avec des passages plutôt intenses au moment des rares - mais ô combien précieux - face-à-face du couple ennemi.
    Mais tout se gâte à partir des 100 dernières pages où l'on assiste à une succession ininterrompue de coups de théâtre, donnant un côté factice à l'intrigue. Les ressorts narratifs cèdent, à partir de ce moment, un peu trop à la facilité, frôlant souvent le ridicule ! Vous allez me trouver dure mais j'avais l'impression de regarder le pastiche d'un soap opera tant certains rebondissements me semblaient tirés par les cheveux !  Bref, je suis surprise par cette baisse de qualité alors que l'auteure nous avait habitués à une maîtrise jubilatoire des intrigues de cour et manipulations en tout genre. J'ai le sentiment que C.S. Pacat a manqué de temps pour travailler correctement cette dernière partie.

    /!\Attention spoiler/!\ ♦ J'ai trouvé assez artificielle la manière dont les motivations de Jokaste sont percées à jour par Laurent, ainsi que sa tentative de faire croire à une paternité à Damen
    ♦ je n'ai pas du tout trouvé crédible le fait que le Régent relâche aussi facilement Damen, son plus redoutable adversaire, alors qu'il le tenait à merci et pouvait mettre fin à cette guerre en le faisant immédiatement exécuter. Cette décision magnanime, venant d'un personnage aussi intelligent et retors que lui est juste d'une incohérence incroyable
    ♦ et que dire du procès qui alimente une tension mélodramatique bien peu crédible ainsi qu'un faux suspens : je n'en pouvais plus de voir défiler tous ces faux/vrais témoins, surgis de nulle part pour sortir les deux héros de la situation inextricable dans laquelle les avait jetés l'auteure, et ce, d'une manière un peu trop invraisemblable  
     /!\Fin du spoiler/!\

    Alors bien sûr, les têtes-à-têtes entre Laurent et Damen sont toujours aussi intenses et bouleversants mais ils ont été finalement complètement gâchés par les choix narratifs de l'auteure dans le dernier quart du livre ! Et c'est vraiment dommage, car la première moitié du roman m'avait totalement emballée malgré quelques défauts (comme l'amorce de la première scène d'amour un peu surjouée à mes yeux, ou l'enchaînement parfois peu naturel de certaines scènes...) !

    Autre point négatif : les dialogues ;  j'avais parfois du mal à deviner quel personnage parlait (d'autant qu'à un moment s'est glissée une coquille : page 147, le prénom de Damen est utilisé à la place de celui de Jord. Je ne sais pas si cette erreur est due à la traduction ou existait déjà dans le manuscrit original).

    Bref, malgré ma déception, je ne retiendrai que les tomes 1 et 2 (et la première moitié de ce tome 3) qui ont réussi à me transporter littéralement et à me faire passer par toute une gamme d'émotions. J'ai apprécié le fait que l'auteure nous fasse confiance en ne nous décrivant pas forcément de manière évidente ce que ressentent les deux protagonistes mais en nous le laissant deviner. Je pense par exemple au tome 2, quand Damen et Laurent se font attaquer par un éclaireur akielonien et qu'ils tentent d'échapper au reste de l'armée. Laurent se trouve en retrait et observe Damen, tenté de rejoindre les siens. Et finalement Damen reste fidèle à sa promesse malgré la tentation de s'échapper. Ou alors à la scène du duel du tome 3 où on ne sait plus si Laurent se livre à un entraînement ou profite de cet exercice pour déverser toute sa rage culpabilisante,  voulant faire payer à Damen la mort de son frère et les sentiments qu'il éprouve pour le tueur de prince.
    Je trouve ce genre de scènes plus fortes que si l'auteure nous mâchait tout le travail... Et même si les dernières 100 pages du tome 3 m'ont laissé une impression franchement désastreuse, j'ai retrouvé un peu de ces fulgurances au début du Roi , avec les non-dits entre Damen et Laurent, qui nous obligent à deviner leurs pensées profondes et leurs motivations... Dommage que le soin apporté auparavant par l'auteure à ce genre de détails ait fait défaut vers la fin, donnant l'impression d'assister à une surenchère de plus en plus ridicule de coups de théâtre dont les effets sont un peu trop appuyés ! En outre, le dénouement arrive trop abruptement. J'espère simplement que l'auteure n'a pas cédé à des pressions de sa maison d'édition pour qu'elle finisse le dernier tome de sa trilogie le plus rapidement possible... Je suis sûre que 100 pages en plus pour développer correctement et d'une manière plus cohérente les multiples rebondissements concentrés lors du procès auraient pu diamétralement modifier mon ressenti final... Dire que pendant 300 pages, j'ai cru m'acheminer vers le coup de cœur...

    Malgré ma déception, cette trilogie n'en restera pas moins une merveilleuse découverte !

    J'en finis avec un message personnel à ma binômette Cassie : j'espère que tu n'es pas en train de traîner dans les parages avant d'avoir lu ce dernier tome et rédigé ton article car je serais désespérée que ma chronique mitigée influence négativement ta lecture en te la gâchant !!   

     

    Appréciation :

    note : 2 sur 5

     Mes autres avis sur la saga : tome 1 ♦ tome 2 ♦ tome 3 ♦ [saga terminée]
    ♥ Mon couple inoubliable
    Mon Pinterest dédié à la saga ♣

    extrait

    - Vous ne trahiriez pas une promesse, affirma Damen, s'efforçant d'oublier la douleur dans sa poitrine. Même envers moi.
    Il dut se contraindre à s'écarter. La tente étant spacieuse, il put respecter entre eux une distance de quatre pas.
    Laurent ne répondit pas. Il avait toujours la main appuyée contre son épaule, ses doigts dégoulinant de sang.
    -Même envers toi ? remit-il en cause.
    Damen se força à poser les yeux sur Laurent. La vérité occupait une place bien douloureuse dans son cœur. Il repensa à la seule nuit qu'ils avaient passée ensemble. Il repensa à la façon dont Laurent s'était offert à lui, le regard voilé et l'âme exposée, puis au régent, qui savait comment briser les hommes.
    Dehors, deux armées étaient prêtes au combat. Le moment était venu, et il ne savait pas comment empêcher la suite des événements. Il se rappela le conseil lancinant du régent : «Couche avec mon neveu.» C'était ce qu'il avait fait. Il l'avait courtisé, et obtenu ce qu'il voulait.
    Le régent, il le comprenait désormais, se moquait de Charcy, qui n'avait jamais eu la moindre importance pour lui. La seule arme qu'il avait jamais maniée contre son neveu avait toujours été Damen lui-même.
    - Je suis venu te dire qui je suis.
    (page 69)

    diversChallenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 7ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Ma 4è participation au challenge de Ichmagbücher - (fantasy gay)

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  • La Reine de la Folie de Sébastien Thréhout - La Table des Immortels, tome 1

    Merci à

    Livraddict

    et à 

    La Reine de la Folie de Sébastien Thréhout - La Table des Immortels

    pour ce partenariat !

    fiche détaillée

    Auteur > Sébastien Thréhout
    Editeur > Nestiveqnen
    Collection >  Fractales/Fantasy
    Genre > fantasy
    Date de parution > 2014
    Nombre de pages > 372

    auteur
    (sources : Nestiveqnen éditions )


    Rôliste, fan de littérature, quand Sébastien Thréhout a commencé à écrire, c’est tout simplement dans son domaine de prédilection qu’il l’a fait : la fantasy.
    Sa fantasy lui est très personnelle : elle est à la fois puissante, riche en évocations et il ne se prive jamais de rendre la réalité crue et violente, ce qui le classe dans la branche très prisée des auteurs de « dark fantasy ».
    Il vit aujourd’hui dans la région de Nice.

     

    quatrième de couverture

    L’Immortel Oboss, père de la magie et du mensonge, œuvre en secret depuis des siècles afin de détruire la Table des Immortels, cette relique honnie sur laquelle est gravé le nom de chaque Immortel et qui les prive d’une partie de leurs pouvoirs et protège les humains.
    Tandis qu’il avance ses pions, son ennemi, l’ordre Sadourak et ses chevaliers dont l’armure a fusionné avec leur chair, perd chaque année de son influence et de son pouvoir.
    Mais d’autres forces s’éveillent et alors que le monde d’Ern retient son souffle, la Reine de la Folie, l’Immortelle Sanne, envoie les ancêtres corrompus hanter la terre des hommes en vue de préparer le retour de son frère Oboss.

    première phrase

    "L'hiver glace les terres et le cœur des hommes."

    avis personnel

     C'est la couverture, très belle, distillant une atmosphère sombre et déliquescente proche de la folie, qui avait retenu mon attention, et le résumé de l'éditeur avait achevé de me convaincre.

    Prise par d'autres engagements et par mon travail, j'ai commencé ma lecture tardivement avec la crainte de dépasser le délai imparti mais je l'ai finalement lu en trois jours, fascinée par l'univers inventé par Sébastien Thréhout.

    L'histoire se déroule dans le monde d'Ern, 1200 ans après l'écriture de la Table des Immortels, qui a emprisonné une partie de leurs pouvoirs en son sein afin d'en protéger les hommes, ainsi que la création de l'ordre chevaleresque Sadourak qui tente d'empêcher les tentatives de réincarnation d'Oboss, le Maître des Mensonges.

    Dans le même temps, une conspiration, visant à destituer le haut-roi, se noue entre des protagonistes aux situations et visées opposées.

    Chaque chapitre est présenté à travers le point de vue d'un des personnages, et je dois dire qu'au début, vu la multitude des protagonistes, des lieux et des situations, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver. Encore heureux qu'une carte, présente en début d'ouvrage, me permettait de situer les actions, m'aidant ainsi à m'ancrer dans le récit. Puis, après un temps d'adaptation, je me suis sentie complètement happée par les différentes intrigues et j'ai littéralement dévoré le livre.

    La Reine de la Folie de Sébastien Thréhout - La Table des Immortels, tome 1

    J'ai vu que certains lecteurs reprochaient à l'auteur de s'être trop librement inspiré de G.R.R. Martin. Personnellement, cela ne m'a pas du tout gênée, surtout que Martin s'est lui-même beaucoup inspiré de personnages, de lieux et d'événements historiques largement reconnaissables (ainsi que d'auteurs comme Maurice Druon pour son goût des intrigues de cour), et que Sébastien Thréhout de son côté a su créer un univers qui lui est vraiment propre. En outre, son écriture est très belle, très évocatrice, nous immergeant complètement dans ce monde de magie et de fantasy. J'ai trouvé certaines descriptions vraiment saisissantes, j'ai même éprouvé de l'admiration face à sa faculté à rendre certains passages aussi visuels. Certaines scènes (par exemple celle avec la consécration du Sakt, ou la rencontre entre Oboss et son frère Sakrajka, ou encore le choix des bouffons) m'ont vraiment marquée.

    J'ai également beaucoup aimé le bestiaire et les différents niveaux de magie. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte mais je peux vous assurer que l'auteur a construit un univers solide et cohérent. Au début, on a surtout la vision des humains sur le rôle dévoyé des Immortels qui apparaissent comme des ennemis implacables (enfin surtout selon le point de vue l'ordre Sadourak dont la position me semble assez proche du fanatisme, ou du moins d'un certain sectarisme) mais ensuite certaines informations distillées de-ci de-là nous font nous perdre en conjectures sur leur véritable volonté de nuisance... En tout cas, on sent que quelque chose se prépare, que quelqu'un tire les ficelles, utilisant pour ce faire les passions des hommes !

    Concernant les personnages, ils ont tous peu ou prou quelque chose d'attachant (ou du moins intriguant pour les plus antipathiques), même si j'ai une petite préférence pour Deïal, dont la destinée est bien cruelle, et Baldir...

    Pour conclure, une lecture prenante et captivante. J'ai complètement adhéré à l'univers riche et complexe proposé par l'auteur, tellement même que je n'ai pas pu m'empêcher de commander le tome 2 avant même la fin de cette chronique !

    Je remercie  Livraddict et les éditions NestiveQnen pour ce partenariat.

    Appréciation :

    note : 5 sur 5

    Mes autres avis sur la saga : tome 1 ♦ tome 2 ♦ tome 3 ♦ 

    extrait

    Il y avait moins de deux semaines que son mentor avait ajusté les différentes parties de l'armure de fer-prié à même sa peau. Deïal se souvenait de la première brûlure du métal gris quand il avait mordu sa chair. Quelques heures plus tard, seule sa tête émergeait de cette carapace métallique qui recouvrait tout son corps. Les Pra lui avaient alors rasé les cheveux et avaient tracé douloureusement les runes de puissance sur son crâne et son visage à l'aide d'une lame purifiée, allant jusqu'à gratter l'os par endroits. Deïal s'était juré de ne pas crier et avait tenu bon jusqu'à la fin d l'opération. La suite fut une véritable torture et, plusieurs fois, il s'évanouit. Les mystiques s'étaient mis en lévitation et avaient contacté le vide pour canaliser l'énergie primaire et la déverser en lui. Leurs esprits aveint créé un canal entre les confins de la Création - le vide - et son armure. Le Sakt avait alors coulé dans le fer-prié pour le nourrir afin qu'il s'ancre encore plus profondément en lui comme une plante qui prend racine. Deïal s'était mordu les lèvres et avait senti le goût du sang dans sa bouche avant de perdre connaissance. Son organisme s'était gorgé du pouvoir du vide alors que son esprit hurlait à l'intérieur, prisonnier de cette souffrance qui semblait ne plus jamais vouloir le quitter.
    (page 40)

    divers

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 6ème participation au challenge de Mariejuliet.

    La Reine de la Folie de Sébastien Thréhout - La Table des Immortels

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    2 commentaires
  • Le royaume inachevé des ducs de Bourgogne (XIVe-XVe siècles) d'Elodie Lecuppre-Desjardin

    Merci à

    Bestiarius, tome 1 de Masumi Kakizaki

    et aux éditions

    Le Royaume inachevé des ducs de Bourgogne (XIVe-XVe siècles) d'Elodie Lecuppre-Desjardin
     

    pour ce partenariat !

    fiche détaillée

    Auteur > Elodie Lecuppre-Desjardin
    Editeur > Belin
    Collection >  Histoire
    Genre > essai historique
    Date de parution > 2016
    Nombre de pages > 430

    auteur(sources : éditions Belin)


    Élodie Lecuppre-Desjardin est professeur d'histoire du Moyen Âge à l'université de Lille 3. Spécialiste de l'histoire politique et culturelle bourguignonne, elle est également connue pour ses travaux sur l'histoire des villes des anciens Pays-Bas. Elle a notamment collaboré à La Dérision au Moyen Age, sous la direction d'Elisabeth Crouzet-Pavan

     

    quatrième de couverture

    Le 25 janvier 1474, Charles le Téméraire, dernier des ducs Valois de Bourgogne, revêtu d'or et de pierreries, portant un couvre-chef similaire à une couronne fermée, s'adresse à son peuple en évoquant de manière sibylline ses rêves de grandeur et sa volonté d'élever ses territoires en royaume. La Grande Principauté de Bourgogne qui, du milieu du XIVe à la fin du XVe siècle, s'est progressivement étirée des brumes de la Zélande aux vignes du Mâconnais, offre un laboratoire d'analyse politique exceptionnel permettant de disséquer la nature du pouvoir à la fin du Moyen Âge.
    Préférant le feuilletage à la narration linéaire des faits, Élodie Lecuppre-Desjardin propose ici une relecture ample et originale de cette aventure politique qui fit des ducs de Bourgogne les princes les plus puissants de leur temps, avant que la débâcle nancéenne n'arrête brutalement les ambitions du Téméraire. Cet ouvrage saisit les forces motrices d'une société composite et fait l'histoire non pas d'une perfection croissante, mais des cheminements qui peuvent mener à la construction d'un Bien Commun.
    Dans cette œuvre magistrale, Élodie Lecuppre-Desjardin nous entraîne au cœur d'un univers médiéval passionnant où se pose avec une étonnante actualité la question du sens des communautés, de la nature des loyautés et de la reconnaissance d'une autorité suprême.

    avis personnel

    Je ne répéterai pas la quatrième de couverture mais j'apporterai une précision aux futurs lecteurs : cet ouvrage fait référence à de nombreux événements qui ne sont pas expliqués. Selon moi, il est préférable d'avoir certaines connaissances pour apprécier la démonstration de l'auteure, même si ce n'est pas fondamentalement indispensable et que le non spécialiste y trouvera tout de même son compte.

    Personnellement, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Je connaissais surtout les premiers ducs de Bourgogne et leurs actions, or, ce livre, même s'il reprend la genèse de leurs actes, s'attarde davantage sur Charles le Téméraire, le dernier duc de Bourgogne et les raisons de son échec à hisser sa principauté au même rang qu'un royaume de France ou un Saint Empire romain germanique auxquels il était inféodé.

     L(es) Etat(s) bourguignon(s) forment une mosaïque de terres et de pouvoirs, fragmentées à travers l'espace, avec au nord les Flandres, l'Artois, la Picardie, la Hollande, la Zélande, etc, et au sud le duché et le comté de Bourgogne, le comté de Charolais, etc. Comme on le voit, ces deux ensembles territoriaux ne formaient pas un bloc géographique d'un même tenant, et possédaient des coutumes et langues différentes. Qu'a-t-il donc manqué aux ducs de Bourgogne pour transformer leurs possessions territoriales en un Etat centralisé digne des royaumes voisins ?

    Élodie Lecuppre-Desjardin tente de répondre à cette question en développant les moyens que ces princes avaient à leurs dispositions et les limites d'une telle politique.

    Tout d'abord, le premier acte de communication politique passe par l'étalage du luxe : on exhibe sa supériorité par le faste, notamment lors des mariages princiers. La propagande artistique joue également un rôle important, qui permet de glorifier le prince à travers ses ancêtres et leurs actions (peinture, littérature...). On n'hésite pas à utiliser la rumeur (par exemple l'empoisonnement) pour discréditer un adversaire (notamment le roi de France). En 1430, à l'occasion de son mariage, Philippe le Bon crée le prestigieux ordre de chevalerie de la Toison d'or. La majesté bourguignonne s'exprime également à travers l'idéal de croisade (qui avait un poids important à l'époque) ou encore l'utilisation de la formule "par la grâce de Dieu" dans les lettres.

     Depuis la cour, la Vauderie d'Arras est une guerre à mener contre les ennemis de la foi, dans un esprit de croisade qui anime sincèrement des nobles dont la culture chevaleresque, toujours bien vivante et parfois déconnectée de la réalité, guide les moindres faits et gestes.
    (page 118)

    Indubitablement, les ducs de Bourgogne étaient des princes extrêmement puissants, non seulement sur le plan militaire mais également sur le plan territorial et leur faculté à lever des subsides. Que leur a-t-il donc manqué pour unifier leurs peuples et leurs territoires en un seul royaume ?

    Tout d'abord, ce qui avait fait leur réussite (annexions territoriales facilitées par leurs promesses de respecter coutumes et privilèges) va devenir leur faiblesse. Les villes du nord se sont souvent révoltées contre les ducs de Bourgogne pour préserver leurs intérêts économiques, et n'ont donc pas adhéré à leur volte-face politique contre les Anglais qui étaient leurs premiers clients (néanmoins, ces villes ont payé moults impôts pour les guerres du Téméraire). En outre, les ducs ont souvent adopté un comportement ambivalent quant à leurs liens féodaux : les peuples du sud de la principauté,  très attachés au roi de France, désavouaient les trahisons successives des ducs de Bourgogne vis-à-vis de son seigneur français (qui de son côté encourageait les clans francophiles à le rejoindre).

     Les ambitions du Téméraire impliquent des choix qui ne conviennent pas à une noblesse respectueuse d'un ordre féodal dominé par le roi, où chacun doit recevoir selon son rang et protéger avant toute chose son patrimoine synonyme de puissance et d'honneur pour le lignage.
    (page 90)

    L'autoritarisme et la dureté de Charles le Téméraire ont entraîné beaucoup de défections parmi sa noblesse au profit de son ennemi Louis XI. De plus, les ducs de Bourgogne ont manqué de cohérence et d'intelligence politique (ils clamaient vouloir supprimer l'impôt dans le royaume de France mais refusaient de l'appliquer dans leurs états). Ajoutez à cela que Charles le Téméraire, malgré sa valeur militaire, multiplie les erreurs stratégiques le conduisant de défaites en défaites puis à sa mort...

      Parmi ces hommes accusés, châtiés, en fuite, parfois graciés, pardonnés, ou définitivement bannis, on trouvera bien évidemment la figure du parvenu, sur laquelle les chroniqueurs de l'époque ont beau jeu de faire couler l'encre de leur acrimonie.
    (page 62)

    Les ducs de Bourgogne ont donc échoué à rassembler leurs peuples  derrière une capitale, une langue unique, un roi et un nom. Leur ont manqué un ennemi commun  qui aurait provoqué l'émergence d'une conscience "nationale" en les aidant à construire un Etat politique, tandis qu'à l'extérieur, l'empereur romain germanique surnommait le dernier duc de Bourgogne le Grand Turc d'Occident...

    Je remercie les éditions Belin ainsi que Babelio pour ce partenariat ! La lecture de l'ouvrage a été très agréable et instructive, la plume de l'auteure, soutenue mais n'hésitant pas à égrener quelques notes d'humour n'y étant pas étrangère.

     ...lorsque Charles, à Saint-Omer, le 15 juillet 1470, accueille les ambassadeurs français du haut des cinq marches de son estrade, sous un dais digne d'un empereur, en les saluant à peine, et rétorque à leur proposition de paix que les Portugais ont coutume de vouer leurs ennemis aux «cent mille diables d'enfer», la cour, présente en grand apparat, s'offusque «pour ce qu'il y avoit de mauvais agoust pour commander tacitement un roy de France à tous les cent mille diables.»
    (page 91)

    Appréciation :

    note : 4 sur 5

     

    divers

    Challenge Histoire

    Ma 63ème participation au challenge de Lynnae -

     Challenge Moyen Âge

    Ma 13ème participation au challenge d'Hérisson -

    Le Royaume inachevé des ducs de Bourgogne (XIVe-XVe siècles) d'Elodie Lecuppre-Desjardin
    babelio
     

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  • Livra'deux pour PalAddict

     

    LDPA what is it?
    C'est un challenge inspiré de ce que font déjà deux membres de la team, Jess et Iwry et qui est proposé depuis seize  éditions à l'ensemble de la communauté. Un rendez-vous régulier a lieu sur le site de Livraddict dans le but de rassembler des personnes autour de cette passion commune.

    Le principe:
    En binôme, chacun choisi dans la PAL(pile de livres à lire) de l'autre, trois livres :
    * Qu'il a lu et aimerait faire découvrir à son partenaire
    * Dont il aimerait avoir l'avis d'un ami
    * Des titres qui nous interpellent pour leur résumé...
    Sur ces trois livres, nous en choisissons un et dans un délai imparti, nous devons le lire et en faire un avis.

     

    Le tirage au sort m'a à nouveau désignée deux partenaires de lecture : je choisirai 3 livres dans la PAL de La république des livres qui choisira 3 livres dans celle de Zaela qui m'en choisira 3 dans la mienne... Vous me suivez ?

    J'ai donc choisi pour La république des livres :

              L'homme au ventre de plomb de Jean-François Parot  Le cabinet du docteur black de E.B. Hudspeth  Today we live de Emmanuelle Pirotte

    La république des livres a lu Le Cabinet du docteur Black.

     Elle a choisi pour Zaela :

    Haut-Royaume tome 1 Millenium tome 1 L'Alliance des Trois       

    Zaela lira  peut-être a lu L'Alliance des Trois de Maxime Chattam.

    Et Zaela a choisi pour moi :

    Anno Dracula, tome 1de Kim Newman  L'âge du feu, tome 1 : Dragon de E. E. Knight  20 000 lieues sous les mers de Jules Verne       

    Je lirai sûrement  L'âge du feu de E.E. Knight qui entre dans le cadre du challenge ABC Littérature de l'imaginaire !

     

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    6 commentaires
  •  Le sang des dieux et des rois, tome 1 de Eleanor Herman

    Merci à

    Bestiarius, tome 1 de Masumi Kakizaki

    et aux 

    Editions Robert Laffont

    pour ce partenariat !

    fiche détaillée

    Auteur >Eleanor Herman
    Editeur > Robert Laffont
    Collection >  R
    Genre > fantasy historique, jeunesse, young adult
    Date de parution > 2015 dans l'édition originale, 2016 dans la présente édition
    Titre original >  Blood of Gods and Royals, book 1: Legacy of Kings
    Nombre de pages > 461
    Traduction > de l'américain par Madeleine Nasalik

    auteur
    (sources : éditions Robert Laffont)

    Eleanor Herman Auteur bestseller du New York Times, Eleanor Herman a déjà écrit de nombreux ouvrages de non-fiction salués par la critique, dont Sex with Kings, Sex with the Queen, ou Mistress of the Vatican. Eleanor intervient aussi régulièrement dans les médias pour commenter les scandales royaux et a animé plusieurs épisodes de l'émission Lost Worlds sur History Channel.
    Née à Baltimore dans le Maryland, Eleanor est diplômée en journalisme de l'université de Towson. Elle a étudié les langues en Europe et travaillé pour le magazine de l'OTAN. Fascinée depuis l'enfance par le monde antique, elle a visité la plupart des sites sacrés de l'époque, ses palais, ses arènes, de la Troie d'Homère aux grands temples des oracles. Elle habite à McLean en Virginie avec son mari et leurs quatre chats. Le Sang des dieux et des rois est son premier roman et le premier volet d'une tétralogie.

     

    quatrième de couverture

    Imaginez une époque ou les dieux s'amusent des souffrances des hommes.
    Ou des forces maléfiques se déchaînent aux confins du monde connu.
    Ou des cendres des villes naissent des empires.

    Alexandre, héritier du trône de Macédoine, est en passe de découvrir son destin de conquérant, mais il est irrésistiblement attiré par une nouvelle venue.
    Katerina doit naviguer dans les eaux troubles des intrigues de la cour sans dévoiler sa mission secrète : tuer la reine.
    Jacob est prêt à tout sacrifier pour gagner le cœur de Katerina. Même s'il doit pour cela se mesurer à Héphestion, tueur sous la protection d'Alexandre.
    Enfin, par-delà les mers, Zofia, princesse persane fiancée à Alexandre malgré elle, part en quête des légendaires et mortels Dévoreurs d'Âmes, seuls capables d'infléchir son destin.

    Le Sang des dieux et des rois, la saga historico-fantasy événement bientôt adaptée par Warner Bros en série TV.
    « Eleanor Herman mêle brillamment éléments fantastiques et vérité historique dans cette saga haletante ! » Amy Ewing, auteur de la trilogie best-seller Le Joyau.

    première phrase

    "Katerina traverse la prairie à toutes jambes, cherchant du regard les racines ou les cailloux qui pourraient ralentir sa course."

    avis personnel

      Le Sang des Dieux et des Rois est un roman de fantasy historique : l'intrigue se fonde sur des faits historiques en y incluant des éléments de fantasy (magie, créatures surnaturelles...). Ici, le récit s'inscrit dans la Grèce antique sous le règne de Philippe II de Macédoine qui emmène le gros de son armée assiéger Byzance, laissant la régence à son fils Alexandre (le futur Alexandre le Grand !). Or, cette mission vient momentanément ajourner les plans de l'adolescent, qui projetait secrètement, en compagnie de son fidèle ami Héphestion, de partir à la recherche de la Fontaine de Jouvence, puits capable de guérir tous les maux et d'apporter la puissance spirituelle à qui boira de son eau. Sa quête est encore plus sérieusement compromise avec l'arrivée de deux paysans, Jacob et Katerina, et la participation du premier au Tournoi de Sang pour en remporter la récompense qui permettrait à Alexandre et Héphestion de financer leur projet.

    Dans le même temps, la présence entre les murs de Pella des seigneurs ésariens laisse planer une ombre inquiétante : ces hommes forment une sorte de fraternité guerrière ayant voué leur existence à la traque des magiciens et sorciers pour éradiquer la magie de la surface de la terre. Or, la Macédoine est le dernier royaume à s'opposer à leurs desseins...

     Le Sang des Dieux et des Rois, tome 1 de Eleanor Herman

    Moi qui suis un peu amoureuse de Philippe de Macédoine et qui adore tout ce qui a trait à la Grèce antique, j'ai donc débuté ma lecture  avec un plaisir anticipé. Si celle-ci fut on ne peut plus plaisante, je dois avouer que je me suis sentie déroutée par le style d'écriture : l'histoire est écrite au présent de l'indicatif, or, je n'en suis pas très friande (si, pour une nouvelle, ce temps ne me pose pas de problème, pour un roman de plus de 400 pages, cela m'a un peu crispée durant ma lecture !).
    En outre, j'ai été très surprise par l'emploi abusif des diminutifs : Kat pour Katerina, Alex pour Alexandre, Cyn pour Cynané, Héph pour Héphestion, Zo pour Zofia... manquait plus que Phil pour Philippe et là, j'avoue que j'aurais été tout à fait blasée (la fonction royale n'aurait d'ailleurs pu supporter un tel manquement à l'étiquette !!^^)... Bref, je connaissais la manie des Anglo-saxons de donner des diminutifs à tout-va mais pas à ce point-là ! Néanmoins, si les surnoms n'avaient été réservés qu'aux dialogues, cet usage ne m'aurait pas agacée plus que cela, mais ils étaient presque systématiquement employés dans la partie narrative... et je dois dire que cette pratique m'a également crispée...

    Autre réserve : les facilités narratives auxquelles cède l'auteure pour faire avancer l'intrigue ou sortir ses personnages de  situations  mauvaises (je pense à la fuite de Zo, aux informations récoltées un peu trop facilement par Kat, à la découverte des passages secrets...)...

    Tous ces petits couacs m'ont finalement poussée à m'interroger sur la destination de la collection R des éditions Laffont : après recherches, il s'avère que cette collection s'adresse aux adolescents et jeunes adultes, ce qui m'a aidé à comprendre certaines de mes réticences, ainsi que la faiblesse de l'intrigue de base et l'évidence de certains indices (j'ai ainsi très rapidement deviné le secret lié à Kat).

    Dernier petit point négatif : la foultitude des personnages et des intrigues. Alors que cet aspect ne m'avait pas dérangée avec Game of thrones car l'auteur prenait vraiment le temps de s'attarder sur eux, ici, j'ai trouvé que ces éléments manquaient de développement, ce qui fait que l'on ne s'attache pas tout à fait aux personnages ni que l'on assimile tout à fait certains aspects de l'univers ré-inventé. J'aurais aimé en apprendre davantage par exemple sur les seigneurs ésariens ou les Dévoreurs d'âme ou encore le monde si varié de la magie...

    Par contre, la partie purement historique est celle qui m'a le plus enthousiasmée. On sent que l'auteure s'est documentée, non seulement sur la situation géopolitique du monde antique mais également sur la vie quotidienne de ses habitants (armement, nourriture, hygiène, vêtements, éclairage, système de chauffage...), si bien que l'on se sent complètement immergé dans l'histoire. J'ai adoré tous ces petit détails réalistes qui donnent de l'authenticité au récit...
    De ce point de vue-là, Le Sang des Dieux et des Rois est indéniablement un roman ambitieux pour le lectorat visé.

    Concernant l'édition, l'objet livre en lui-même est très beau : j'ai beaucoup apprécié la couverture ainsi que la mise en page et l'ornement typographique. A l'intérieur, nous avons droit à une très jolie carte. De même, j'ai apprécié le fait que chaque partie débute par une citation d'Aristote. Tout cela contribuait pour ma part à agrémenter ma lecture...

     Le Sang des Dieux et des Rois, tome 1 de Eleanor Herman

    Malgré ses défauts, Le Sang des Dieux et des Rois est un livre extrêmement agréable et plaisant à lire, même si certains points m'ont quelque peu crispée durant ma lecture. J'aurais aimé un peu plus de développement sur les personnages ou l'univers de fantasy mais j'aurais sans aucun doute du plaisir à découvrir la suite, d'autant que j'ai fini par m'attacher à Héphestion, qui bénéficie de plus de développement que les autres...

    Je remercie les éditions Robert Laffont ainsi que Babelio pour ce partenariat !

    Appréciation :

    note : 3 sur 5

    extrait

     Héphestion se tient à quelques pas de son ami. Pour la première fois depuis le retour du prince, Cyn s'autorise un examen détaillé : des pommettes saillantes, une mâchoire virile, d'épais cheveux noirs dont il semble prendre grand soin. Elle l'imagine debout devant un miroir, armé d'un peigne t d'une fiole d'huile parfumée, arrangeant ses bouclettes avec l'œil d'un sculpteur. Sa tunique rouge lui sied à la perfection. Il s'est également paré d'un torque, d'une manchette et d'une bague en argent. A sa grande surprise, Cyn doit lutter contre l'envie e poser les mains sur lui, de palper ses muscles. Il a l'air fort, indomptable. Comme un jeune étalon dont on doit briser la volonté avant de le monter.
    (page 48)

    divers

    Challenge "L'Odyssée grecque"

    Challenge "L'Odyssée grecque" : 16/100

    Challenge Histoire

    Ma 62ème participation au challenge de Lynnae - l'héroïne rencontre Alexandre le Grand

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 5ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Challenge organisé par Iluze (6/12)

    Editions Robert Laffont
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    7 commentaires
  • Pirates : L'intégrale de Claude Neix

    fiche détaillée

    Auteur > Claude Neix
    Editeur > S.G. (Studio Gothika)
    Genre > thriller d'anticipation, M/M, techno-thriller
    Date de parution > 2002 pour l'édition originale, 2016 pour la présente édition
    Format > AZW
    Poids du fichier > 1130 Kb (399 pages)

    auteur

    (sources : Amazon)

     Cristina Rodríguez
    Depuis plus de 15 ans, maintenant, Claude Neix signe des fictions ludiques et légères destinées au lectorat "Young Adult Gay" et, occasionnellement, féminin à titre personnel ou au sein de maisons d'éditions spécialisées réputées telles les "Éditions Gaies et Lesbiennes" ou les incontournables éditions "H&O"..
    Claude Neix est le pseudonyme de Cristina Rodríguez.
    sa page Facebook -

     

     quatrième de couverture

    Vincent, alias "Baby J", gagne sa vie en piratant des programmes, en volant des secrets industriels et en créant des virus informatiques.

    Mais, depuis quelques jours, il a comme qui dirait "un mauvais karma". Depuis qu'il a passé à son poignet une montre trouvée dans un tas de vieilleries, en fait. Les plats dont il se délecte habituellement ont un goût infect, la musique qu'il adore lui paraît soudain insupportable et le feuilleton qu'il suit assidument depuis des mois lui semble idiot. Sa puce neuronale, qu'il a fait implanter pour soulager ses terribles migraines ophtalmiques, se serait-elle déréglée ?

    Pour comble d'infortune, un puissant consortium, le C.I.E.R.C.E., est à ses trousses, ce qui le contraint à fuir toutes affaires cessantes.

    Pas longtemps car il est vite rattrapé par Balder, haut responsable du C.I.E.R.C.E., un homme aussi séduisant et mystérieux que mortellement dangereux.

    La proposition qu'il va faire à Vincent va laisser celui-ci sans voix et... agité par des sentiments contradictoires.

    première phrase

    "La pluie tombait dru, cette salope, je m'en souviens comme si c'était hier."

    avis personnel

    Je suis une vraie quiche en informatique, aussi ce thriller d'anticipation avec les hackers comme thématique m'intriguait vraiment beaucoup, et je me demandais comment l'auteure allait s'y prendre pour tenir le lecteur en haleine sans le noyer sous des termes trop techniques mais en ayant l'air de maîtriser le sujet quand même...

    Tout d'abord, je dois dire que l'avenir dépeint dans ce livre est terrifiant : l'Europe ne forme plus qu'un seul état, aux mains d'un consortium puissant appelé le C.I.E.R.C.E. qui détient le monopole des puces thérapeutiques implantées chez la majorité des humains. Ces puces, utilisées pour régler les problèmes de santé, contrôlent en fait les goûts et les envies de leurs propriétaires, tant au niveau culinaire que culturel, guidant ainsi leur choix consumériste...
    Ensuite, l'auteure arrive à nous immerger dans ce monde des hackers sans que le lecteur ne sente perdu avec tous ces termes informatiques : le souci de vraisemblance et l'aspect technologique sont respectés et convaincants ; on sent que l'auteure s'est documentée pour nous rendre crédible ce monde de la cybercriminalité.

    Il y a également un côté underground dans la description de cet univers futuriste. Le quartier du Marais, par exemple, est un endroit délétère et délabré où se sont réfugiés les laissés-pour-compte de la société, et cette ambiance est très bien rendue. Ensuite, les premières apparitions de Zig et Styx sont vraiment marquantes : ces personnages (qui m'ont fait penser à Pris et Leon, les replicants renégats du film Blade Runner) m'ont vraiment fait dresser les cheveux sur la tête tant par leur description que par leur comportement !

    Pour en revenir à l'histoire, celle-ci se déroule dans un futur proche sans que l'on puisse donner avec précision la date (sûrement le milieu du XXIème siècle, voire le début du XXIIème siècle). Vincent, un jeune hacker très doué, rêvant d'égaler Démétrios,  célèbre pirate informatique inégalé  et assassiné par le C.I.E.R.C.E., se voit à son tour traquer par cette organisation avant de tomber entre les mains de Balder Sørenson qui le convainc de rejoindre son équipe dissidente. Jusqu'où le jeune homme peut-il lui faire confiance ?

    J'ai adoré la première partie que j'ai trouvée haletante et captivante. La deuxième partie est tout aussi passionnante mais j'ai moins adhéré à la manière un peu trop facile dont les protagonistes infiltrent finalement  le C.I.E.R.C.E. (même si ce passage nous occasionne quelques fous rires). 

    L'auteure nous brosse toute une galerie de personnages saisissants. Vincent est un personnage extrêmement attachant, avec son impertinence et son humanité, dans un monde qui se déshumanise de plus en plus.
    Son adversaire Balder Sørenson marque les esprits, pas seulement à cause de sa particularité physique (c'est un albinos) mais également à cause de sa personnalité. Il est mystérieux et fascinant mais ses motivations m'ont souvent fait froid dans le dos car il se montre d'une détermination implacable quitte à se montrer manipulateur et sans scrupules. Je dois avouer que j'adore en sus son patronyme : cela peut vous sembler étrange mais je suis très sensible au noms des protagonistes qui pour moi font partie intégrante de l'histoire.
    Les autres personnages sont également dépourvus de manichéisme, et même si c'est leur part d'ombre qui paraît les dominer, ils arrivent à nous déstabiliser ou nous émouvoir par leur étincelle d'humanité.

    Pour conclure, un techno-thriller vertigineux qui m'a fait passer un très bon moment de lecture...

    J'aurais juste quelques réserves à émettre sur la mise en forme de l'édition : parfois il manque un espace entre deux mots ; l'absence de sommaire m'a également gênée pour revenir à certains chapitres...

    Appréciation :

    note : 4 sur 5

    extrait

    Il tira une bouffée de  sa cigarette et remit ses lunettes sans la moindre précipitation. A travers les verres fumés, je devinai son étrange regard, sanglant et tranchant comme le fil du couteau d'un assassin. Chacun de ses gestes semblait mesuré et d'un calme hypnotique. Il me faisait penser  à ces tigres blancs de Sibérie, dont les mouvements fluides ne laissent pas présager la puissance, pas avant qu'ils ne vous sautent à la gorge, du moins.

    divers

    Rendez-vous : le premier mardi chez Stephie c'est permis...

     Ma 25ème participation au RV de Stephie.

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 4ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Virée littéraire européenne 

    Ma 10è participation à la 2è édition du challenge de BouQuiNeTTe - séjour en France
    D'autres billets en France : BouQuiNeTTe ♦ missmolko1 ♦ Sharon ♦ Julie ♦ Salhuna ♦

    Ma 3è participation au challenge de Ichmagbücher - (techno-thriller gay)

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    12 commentaires
  • L'ombre de Gilgamesh de Cyriane Delanghe - Harper & Hicks, tome 1

    Merci à

    Livraddict

    et aux éditions

    L'ombre de Gilgamesh de Cyriane Delanghe - Harper & Hicks, tome 1

    pour ce partenariat !

    fiche détaillée

    Auteur > Cyriane Delanghe
    Editeur > Voy'[el]
    Série > Harper & Hicks
    Genre > roman policier, érotisme M/M
    Date de parution > 2016
    Format > ePub
    Poids du fichier > 1024 Ko (145 pages)

    auteur

     - page Facebook de l'auteure -

    quatrième de couverture

    David Harper, lieutenant à la brigade criminelle de la police de Pennsylvanie, poursuit sans relâche les malfaiteurs et les meurtriers. Il adore son job. Pour lui, les règles sont les règles et jeter les assassins en prison obéit à son sens de la justice.
    Quand un tueur mystérieux sème la terreur à Philadelphie en reproduisant sur ses victimes d’antiques rites funéraires, il n’a d’autre choix que de se tourner vers la victime survivante d’une agression identique.
    Depuis trois ans, Morgan Hicks est interné en hôpital psychiatrique pour avoir voulu agresser l’un de ses étudiants qu’il soupçonne d’avoir momifié sa petite amie. Pour les besoins de son enquête, Harper obtient de ses supérieurs qu’il soit provisoirement relâché.
    S’engageant dans une véritable course contre la montre, les deux hommes se lancent à la poursuite du serial killer, lequel semble bien décidé à semer la Mort sur la ville pour s’ouvrir ainsi les portes de l’au-delà... à moins qu’il ne s’agisse d’assouvir une terrible vengeance.

    première phrase

    "Dave Harper se réveilla en hurlant, le corps trempé de sueur, les poings crispés sur ses draps."

    avis personnel

    La 4ème couverture, avec sa référence aux antiques rites funéraires utilisés comme mode opératoire par un serial killer, m'avait donné très envie de découvrir ce roman policier, mâtiné de romance M/M, et si la lecture fut extrêmement plaisante, je n'en reste pas moins sur ma faim. 

    L'histoire se déroule à Philadelphie où un tueur en série sème des cadavres en s'inspirant de différents rituels funéraires antiques. David Harper, le lieutenant chargé de l'affaire, va solliciter l'avis d'un expert, Morgan Hicks, brillant professeur d'anthropologie enfermé dans un hôpital psychiatrique suite à l'agression violente qu'il a exercée sur un de ses étudiants. Or, Harper va découvrir que Hicks est lié d'une manière ou d'une autre à ces crimes morbides.

    J'ai beaucoup aimé la première moitié du livre : la rencontre entre les deux protagonistes à l'hôpital psychiatrique, la découverte des meurtres, l'avancée de l'enquête mais certaines incohérences ou certains choix narratifs m'ont parfois gênée :
    * la scène de voyeurisme
    * le mobile des crimes (les explications du tueur sont vraiment tirées par les cheveux à mes yeux)
    * les rebondissements un peu trop rocambolesques
    * l'évolution de la romance pas assez fouillée

    Le début est vraiment entraînant, voire haletant, mais les circonstances qui provoquent la romance entre les deux hommes sont beaucoup trop malsaines. Cela aurait pu passer si les motivations du tueur avaient été vraiment développées et si l'auteure avait davantage insisté sur cette situation "glauquissime" avant que David et Morgan ne passent à l'acte. Pourtant, par moments Cyriane Delanghe réussit merveilleusement à nous faire ressentir le désarroi des deux hommes, leur dégoût, leur déchirement intérieur, puis l'acceptation de leur attirance.

    En tout cas, les deux protagonistes sont vraiment attachants : Harper est un détective - divorcé d'avec son ancienne co-équipière - préférant travailler en solo, au caractère un peu rugueux. C'est un soldat salement égratigné par la guerre en Afghanistan et qui tente de surmonter les traumatismes et les séquelles que celle-ci a laissés en lui.
    Hicks, de son côté, a été enfermé dans un hôpital psychiatrique après avoir agressé un de ses étudiants. Les circonstances de son internement restent assez floues, à part qu'il a une mère sur-protectrice qui le maintient dans un état de dépendance et que des soupçons pèsent sur lui quant au meurtre de sa petite-amie. Bourré de neuroleptiques, le jeune homme a néanmoins su préserver une partie de ses facultés intellectuelles au prix d'immenses efforts de concentration. Ces scènes qui soulignent l'altération de ses capacités sont d'ailleurs très touchantes et très bien décrites.

    J'aurais toutefois aimé que l'auteure fasse davantage douter le lecteur sur la culpabilité présumée de Hicks, qu'elle se joue de nous ainsi qu'avec nos nerfs. Mais la résolution des clés principales de l'enquête est trop rapide, rendant certaines argumentations pas très logiques ni très crédibles.

    C'est dommage car malgré mes réserves j'ai passé  un très agréable moment de lecture, la plume de l'auteure est fluide et entraînante. Je lirai sûrement la suite en espérant que le récit comporte moins d'incohérences et de maladresses. En tout cas, l'idée de départ était vraiment bonne.

    Concernant l'édition, attention à certains mots en trop et aux coquilles. En outre, il reste quelques fautes d'orthographe...

    Je remercie Livraddict et les éditions Voy'[el] pour ce partenariat.

    Appréciation :

    note : 2 sur 5

    extrait

    Un infirmier ouvrit la seconde porte face à lui et s'effaça pour laisser passer un jeune homme d'une trentaine d'années à l'expression inerte, au visage émacié, aux cheveux châtain bouclés rassemblés en queue de cheval, portant la combinaison blanche habituelle. Il s'assit docilement sur la chaise inoccupée, tandis que le soignant sortait des clefs de sa poche pour l'attacher aux accoudoirs.
    (page 8-9)

    divers

    Challenge "50 états 50 billets" organisé par Sofynet

    Ma 15ème participation au challenge de Sofynet - nuitée dans l'état de Pennsylvanie

     

    Virée littéraire européenne 

    Ma 9è participation à la 2è édition du challenge de BouQuiNeTTe - séjour en France
    D'autres billets en France : BouQuiNeTTe ♦ missmolko1 ♦ Sharon ♦ Julie ♦ Salhuna ♦

    Ma 2è participation au challenge de Ichmagbücher - (thriller gay)

    L'ombre de Gilgamesh de Cyriane Delanghe - Harper & Hicks, tome 1

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    6 commentaires
  • Suzon de Louise Bachellerie - Les Maîtresses du Temps, tome 1

    fiche détaillée

    Auteur > Louise Bachellerie
    Editeur > Delpierre
    Série > Les Maîtresses du Temps
    Genre > aventure historique
    Date de parution > 2014
    Format > ePub
    Poids du fichier > 1,24 Mo (333 pages)

    auteur(sources : Wikipédia)

    Louise Bachellerie, pseudonyme de Anne-Marie Alliot-Schaettel, est un auteur populaire de romans.
    En 1985, Louise Bachellerie, nom emprunté à une de ses grand-mères, et que son éditeur, Le Masque, a réduit plus simplement à Bachellerie, elle publie d'un coup quatre romans policiers.
    Alors qu'ils reçoivent tous un excellent accueil, notamment L'Île aux muettes, lauréat du Prix du Roman d'Aventures, et surtout Pas de quoi noyer un chat, qui remporte le Prix du roman policier de Cognac, elle quitte le monde de l'édition pour s'adonner à d'autres passions.
    Pour s'exercer à un autre genre, elle s'essaie à la littérature sentimentale sous une cinquantaine de pseudonymes.
    Elle sera notamment l'auteure de référence des romans d'amour du magazine Nous Deux entre 2003 et 2012. Elle écrira également de nombreux feuilletons.
    Louise Bachellerie revient enfin en 2014 avec une saga qui évoque les destins d'une lignée de six femmes prises dans la tourmente de l'histoire entre 1698 et 1968.
    Le premier tome Suzon est publié aux Éditions Delpierre et sera suivi (à paraître) de Louise, Claire, Blanche, Pauline et Jeanne.

    quatrième de couverture

    Paris, 1698. Fille de bourgeois, insolente, véritable garçon manqué grimpant aux arbres et jurant comme un charretier, Suzon est placée à huit ans au couvent des Ursulines de Saint-Denis.
    Dans cette prison, elle se lie d’amitié avec Ederna, jeune aristocrate originaire de Saint-Malo, qui lui raconte mille histoires de corsaires bravant la mer pour la gloire du Royaume.
    Rendue à sa famille à dix-sept ans, Suzon, toujours aussi rebelle, tombe éperdument amoureuse d’Antoine Carreau, chevalier de Léré. Mais le jeune homme est tué au cours d’un duel, laissant Suzon inconsolable, à la tête d’une petite fortune.
    Elle décide de quitter Paris pour Saint-Malo, afin d’y rejoindre son amie Ederna, mariée et mère de deux enfants, qui l’accueille à bras ouverts.
    Pourtant, Suzon rêve d’un autre destin que celui que la nature et la société lui ont prescrit. L’appel du large hante ses jours et ses nuits. Mais une femme peut-elle, même au siècle des Lumières, vivre sa vie librement et assouvir sa soif d’indépendance et d’infini ?
    C’est donc travestie en homme qu’elle investit sa fortune pour armer une frégate et sillonner les mers au côté du séduisant capitaine Thomas Raquidel, qui ne sait rien de sa vraie nature.

    première phrase

    "Le sieur Pierre-Siméon Truchot, négociant en drap, indiennes et soieries, établi à Paris, rue Saint-Dominique (anciennement chemin des Vaches) nourrissait bien des reproches à l'égard de sa fille aînée."

    avis personnel

     J'ai lu ce livre il y a 3 semaines maintenant, mais n'ayant en ce moment pas beaucoup de goût pour chroniquer, voilà seulement que je m'attelle à la rédaction de mon ressenti de lecture... Ce roman s'inscrit dans la pure tradition du roman d'aventures du XIXème siècle, il m'a d'ailleurs fait penser à ceux de Dumas, pleins de fracas et de péripéties rocambolesques, avec son lot de personnages archétypaux et ici une héroïne en quête éperdue de liberté et de fortune !

     Le monde est vu à travers les yeux de Suzon et ses arrêts intolérants mais jubilatoires, ce qui donne des passages comiques truculents. Au couvent, la jeune fille se lie d'amitié avec Ederna, qui possède le même trait de caractère insolent et rebelle mais que la jeune Malouine perdra à l'âge adulte tandis que Suzon optera pour une vie aventureuse défiant les conventions sociales de l'époque. L'auteure nous entraîne dans une suite ininterrompue d'aventures et nous fait voyager non seulement à travers la France mais également à travers les océans car Suzon embrasse à un moment une carrière de corsaire. Le rythme est enlevé, trépidant, les dialogues savoureux (et fleurant bon le langage du XVIIIè siècle), si bien que l'on se sent complètement immergé dans ce récit plein de fièvre, de violence, de batailles navales et de rebondissements. L'auteure obéit aux codes du genre, et bien que d'ordinaire je sois rebutée par les facilités narratives et leur lot d'invraisemblances, ici cela ne m'a pas du tout gênée car elles étaient bien intégrées à l'histoire, et je les voyais plus comme un hommage aux romans de cape et d'épée que comme une maladresse.

    L'auteure nous brosse toute une galerie de personnages, dont certains hauts-en-couleur : Suzanne Truchot, l'héroïne, véritable garçon manqué ne rêvant que d'aventures et se battant comme un homme ; Martine, sa nourrice dévouée ; le gueux Rantille, devenu mouche de la police (entendez espion) ; Ederna et son frère Elouan de Bonaban de la Gouesnière, amoureux malheureux mais bienveillant ; le chevalier Antoine Carreau de Léré, cadet de noblesse, poète et joueur ; l'arrogant et charismatique capitaine Thomas Raquidel de Kerguistin ; l'étrange gabier Claude Le Cam, ne dédaignant pas quelques activités de pirate ;  Hamard de La Planche, chirurgien éclairé et ami loyal ; Kimba, la touchante et fière esclave...

    Rantille est le personnage qui m'a le plus touchée : apparaissant de prime abord comme l'ennemi de Suzon, on finit par deviner que son comportement  est en fait motivé par l'amour profond qu'il lui porte... J'aurais d'ailleurs aimé que l'auteure s'attarde un peu plus sur ce personnage...

     Pour conclure, un livre digne des romans populaires du XIXème siècle : le lecteur se sent embarqué dans le tourbillon des aventures vécues par l'héroïne. L'auteure nous promène allègrement dans les rues populaires du Paris du début du XVIIIè siècle, nous faisant côtoyer toutes les couches de la société, que ce soit dans une boutique bourgeoise, dans un couvent prisé par la noblesse, les maisons de jeux, les tavernes malouines ou le pont des navires corsaires du roi... J'ai souvent tremblé pour l'héroïne même si j'ai trouvé certains rebondissements un peu trop faciles. La lecture passe très rapidement et agréablement et je lirai sans aucun doute la destinée des descendantes de cette Suzon si indépendante et si déterminée !

    Appréciation :

    note : 3 sur 5

    extrait

    - Que tu es sot, mon pauvre Rantille ! soupira Suzanne en baissant sa lame.
    - Si je n'étais point si pauvre, je ne serais point si sot ! répliqua-t-il promptement.
    Et Suzanne jugea qu'il avait un bon raisonnement. Elle s'émut presque et demanda :
    - M'as-tu pardonné de t'avoir marqué à la main en fermant trop fortement mes dents dessus ?
    - Je suis marqué à l'œil par une poutre qui le creva, rue Saint-Dominique, marqué à la jambe par un boulet qui m'en ôta la moitié, sur un navire où j'ai navigué avec toi... la marque que tu m'as faite n'est pas la plus difficile à supporter, même si elle fut douloureuse...
    Et Suzon rengaina son épée.
    (page 220)

    divers

    Challenge "Les filles de Mrs Bennet" (jusqu'au 31 août 2016)
    Challenge organisé par Deedee1310 (9/12)

    Challenge organisé par Iluze (5/12)

    Challenge "A l'abordage" organisé par Ivy-Read

    Ma 5è participation au challenge d'Ivy-Read.

    Challenge Histoire

    Ma 61ème participation au challenge de Lynnae - l'héroïne rencontre Mme du Deffand et le roi Louis XV

    Défi "Le siècle des Lumières"

    Challenge "Le siècle des Lumières" (5/36) - évocation des loges maçonniques

    Virée littéraire européenne 

    Ma 7è participation à la 2è édition du challenge de BouQuiNeTTe - séjour en France
    D'autres billets en France : BouQuiNeTTe ♦ missmolko1 ♦ Sharon ♦ Julie ♦ Salhuna ♦

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    7 commentaires
  •  

    [Top Ten Tuesday] Les 10 personnages auxquels vous n'avez pas réussi à vous attacher (18)

    What is it ?

    Tout simplement un rendez-vous hebdomadaire pour lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani qui a passé le flambeau à Froggy.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le sujet de la semaine est le suivant :

    Les 10 titres de livres les plus drôles ou imaginatifs :

    Je n'ai choisi que des titres de livres figurant dans ma bibliothèque ou dans ma wish-list...

    Les titres les plus imaginatifs   
    1 2 3
    Truismes La guerre des boutons Les Monologues du vagin
    Truismes de Marie Darrieussecq La guerre des boutons de Louis Pergaud Les Monologues du vagin d'Eve Ensler

     

    Les titres les plus imaginatifs  
    4 5
    Et toujours ces ombres sur le fleuve Le baiser au lépreux
    Et toujours ces ombres sur le fleuve de Nathalie de Broc  Le baiser au lépreux de François Mauriac

     

    Les titres les plus imaginatifs 
    6 7
     La guerre de Troie n'aura pas lieu Debout dans le ventre blanc du silence
     La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux Debout dans le ventre blanc du silence de Pierre Pelot

     

    Les titres les plus drôles
    8 9 10
    50 Nuisances de Glauque A un stade du plaisir  
    50 Nuisances de Glauque d'Aloysius Chabossot  A un stade du plaisir de Valéry K. Baran Prends-moi à l'essai de Louisa Méonis

    Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs de lecture de jeunesse ?

    Le sujet de la semaine prochaine est :

    Les 10 bons "one-shot" (Romans, Bds, Mangas, etc.).

     

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    12 commentaires
  • Sortie des sables de Victoriane Vadi

    fiche détaillée

    Auteur > Victoriane Vadi
    Editeur > MxM Bookmark
    Collection > Imaginaire
    Genre > roman fantasy, érotisme yaoi
    Date de parution > 2016
    Format > AZW
    Poids du fichier > 881 Kb (184 pages)

    auteur

     - page Facebook de l'auteure -

    quatrième de couverture

    Né dans la cité ensoleillée de Tès où la fortune sourit à ceux qui ont l’audace de défier leur destin, Aspel menait une vie paisible au sein d’une famille heureuse. Seulement, le bonheur a un prix dans le royaume du Sud et Aspel en fait la rude expérience à la mort de son père, lorsque leurs créanciers menacent de livrer sa famille à la misère et à la mendicité.
    Pour sauver sa mère et ses frères de la ruine, il vend sa vie à une guilde d’esclavagistes, conscient pourtant du sort funeste qui l’attend. Mais sans autre choix possible, il renonce à sa liberté et est emporté loin de sa ville natale, en direction des mines de fer où l’on meurt d’épuisement. Les routes dangereuses qui y conduisent l’amènent aux portes du Désert Nébether, que l’on dit peuplé de sorciers et de mauvais esprits. Des périls l’y attendent et l’ombre de la mort plane au-dessus de sa tête, aussi fatale que le soleil accablant sur les étendues arides.
    Cependant il advient parfois que le sort récompense favorablement ceux qui s’en remettent à lui, et il sourit à Aspel sous la forme envoûtante d’un guerrier du désert.

    première phrase

    "Tès était une ville étouffante de chaleur et de bruits, bariolée de couleurs et d'accents étrangers."

    avis personnel

    La sublime couverture de avait attiré mon regard, aussi lorsque j'ai remarqué que le livre faisait partie de la Masse critique de Babelio du 13 avril, l'ai-je glissé dans ma liste de choix parmi I.R.L. d'Agnès Marot, Les Rois-Dragons de Stephen Deas et Les Sous-Vivants de Johan Heliot. Bon, je n'ai été retenue pour aucun de ces quatre romans, mais je ne me suis pas laissée abattre et me suis empressée d'acheter Sortie des sables...

    J'ai adoré suivre les aventures d'Aspel et de son maître à travers le paysage aride et désertique de Nébether. Parfois, la manière de raconter de Valériane Vadi s'apparente à un conte des milles et une nuits, et c'était absolument délicieux. On ressent toute la fascination que ce monde exerce sur l'esprit du jeune esclave, et sur celui du lecteur par ricochet.

    Malgré mon engouement, j'ai trouvé que certains passages manquaient de développement. L'univers est pourtant très bien décrit, et offre au lecteur toute la richesse imaginée par l'auteure, mais celle-ci ne s'appesantit pas assez sur la relation entre Mênat et Aspel, tout arrive trop vite entre eux même si on comprend les motivations du Nébethéen et même si le récit n'en reste pas moins cohérent avec l'intrigue. Mais j'aurais adoré  avoir plus de descriptions sur les deux héros, sur leur état d'esprit, les doutes qui les assaillent. D'ordinaire, ce genre de défauts a le don de gâcher ma lecture, mais ici la qualité de l'écriture comble largement mes réserves. Pourtant, je regrette que le potentiel de l'histoire n'ait pas été plus exploité, et c'est d'autant plus dommage que l'auteure en a sous la plume. J'ai par ailleurs beaucoup aimé à chaque début de chapitre les épigraphes censés être tirés d'ouvrages relatifs à l'époque.

    J'ai été moins convaincue par les scènes érotiques, non parce qu'elles n'étaient pas bien écrites, mais parce que j'avais l'impression que leur amorce s'intégrait d'une manière un peu forcée au récit. Sinon, j'ai beaucoup aimé la retenue dont fait preuve Mênat à l'égard de son jeune disciple, la maîtrise qu'il s'impose malgré une nature que l'on devine passionnée et violente. L'histoire d'amour est très belle, respectueuse, même si la cérémonie pour transmettre la magie est assez déroutante, mais ensuite, l'auteure prend son temps pour construire pas à pas ce lien de confiance et d'amour.

    Pour conclure, une histoire délicieuse et envoûtante, aussi envoûtante que le désert de Nébether. Les deux protagonistes sont aussi attachants l'un que l'autre. Malgré une certaine frustration liée à la rapidité de l'histoire j'ai beaucoup aimé le travail de l'auteure sur 'l'univers de fantasy et les noms des lieux et des personnages que j'ai trouvés très poétiques et mélodieux. Je lirai sans aucun doute un autre de ses livres en espérant y retrouver la même magie...

     Appréciation :

    note : 4 sur 5

    extrait

    La salamandre émit un rire joyeux et dansa sur elle-même comme une flamme agitée par un courant d'air. Aspel, malgré l'inquiétude qui le rongeait, parvint à sourire à cette démonstration naturelle et enfantine de satisfaction. Puis, reprenant son sérieux, il se dirigea vers la sortie des forges, vers la créature sombre qui l'attendait. Et Sémiramis le suivit, longue flamme joyeuse et vive flottant à ses côtés.

    divers

    Rendez-vous : le premier mardi chez Stephie c'est permis...

     Ma 24ème participation au RV de Stephie.

    Challenge "ABC 2016 - Littératures de l'imaginaire..." de Mariejuliet

    Ma 3ème participation au challenge de Mariejuliet.

    Destockage de PAL en duo

     Challenge organisé par ZinaLicorne - doublage de points

    Virée littéraire européenne 

    Ma 7è participation à la 2è édition du challenge de BouQuiNeTTe - séjour en France
    D'autres billets en France : BouQuiNeTTe ♦ missmolko1 ♦ Sharon ♦ Julie ♦ Salhuna ♦

    Ma 1è participation au challenge de Ichmagbücher - (fantasy gay)

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    10 commentaires
  •  

    [Top Ten Tuesday] Les 10 personnages auxquels vous n'avez pas réussi à vous attacher (18)

    What is it ?

    Tout simplement un rendez-vous hebdomadaire pour lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani qui a passé le flambeau à Froggy.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le sujet de la semaine est le suivant :

    Les 10 livres qui ont marqué votre enfance/jeunesse :

    Quels délices de se replonger dans ses souvenirs de lecture d'enfant et d'adolescente... même si cela a été difficile de limiter la liste à 10 romans !!...

    1 2 3
    Quo Vadis ? L'Eclair qui effaçait tout Les Liaisons dangereuses
    Quo Vadis ? d'Henryk Sienkiewicz L'Eclair qui effaçait tout de Philippe Ebly - Les Conquérants de l'impossible, tome 03 Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos

     

    4 5 6
    Wuthering Heights Ivanhoé  Les Trois Mousquetaires
    Wuthering Heights d'Emily Brontë  Ivanhoé de Walter Scott Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas

     

    7 8
     L'Iliade (texte abrégé) Au Bonheur des Dames
    L'Iliade (texte abrégé) d'Homère Au Bonheur des Dames d'Émile Zola

     

    9 10
     Jane Eyre (texte abrégé)  La petite Fadette
     Jane Eyre (texte abrégé) de Charlotte Brontë  La petite Fadette de George Sand

    Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs de lecture de jeunesse ?

    Le sujet de la semaine prochaine est :

    Les 10 titres de livres les plus drôles ou imaginatifs.

    Edit du 27/04 : juste pour faire paraître les oubliés de ce TTT... même que c'est une honte indescriptible que je me demande comment j'ai bien pu zapper ces livres...

    Les malheurs de Sophie La petite maison dans la prairie Le roman de la momie L'affaire Caïus Les derniers jours de Pompéi 

    Jonathan Livigston le goéland Martine petit rat de l'Opéra

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  • L'oeillet vert de Robert S. Hichens

    Merci à

    Bestiarius, tome 1 de Masumi Kakizaki

    et aux éditions 

    Les moutons électriques

    pour ce partenariat !

    Lire la suite...

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