• Tout est Vanité de Jodorowsky & Manara - Borgia, tome 4

    Tout est Vanité de Jodorowsky & Manara - Borgia, tome 4

    Fiche détaillée

    Scenario > Alexandro Jodorowsky
    Dessin > Milo Manara
    Couleur > Milo Manara
    Editeur > Drugstore
    Série > Borgia, tome 4
    Genre > Aventures historiques, Erotisme
    Date de parution > 2010
    Nombre de planches > 48
    Traduction > Jean-Michel Boschet & Marianne Costa

    auteur
    (source : Evene, BdCasterman et Wikipédia)

    Du sang pour le pape de Jodorowsky & Manara - Borgia, tome 1 Né en 1929, fils d'émigrants russes exilés au Chili, Alexandro Jodorowsky commence sa carrière artistique comme marionnettiste ambulant. Il part pour la France à 24 ans et intègre la compagnie Marcel Marceau. Cinq ans plus tard, il abandonne la troupe pour devenir peintre en bâtiment. Il rencontre Roland Topor et Fernando Arrabal avec qui il crée un anti-mouvement artistique, Panique, visant à dépasser le surréalisme. Puis il repart en Amérique du Sud où il reste dix ans. Là, en plus de la pantomime, il crée le théâtre d'avant-garde de Mexico, et réalise trois films dont El Topo, qui devient le film culte de la génération psychédélique. Il se lance alors dans la bande dessinée. Après L'Etranger avec Manuel Moro, il crée avec Moebius le personnage de John Difool. La série de L’Incal impose Jodorowsky comme l'un des scénaristes les plus originaux et les plus prolifiques. Auteur de plusieurs romans, essais et poèmes, il est aussi mystique. Inventeur du concept de psychomagie, il est le spécialiste incontesté du Tarot de Marseille.
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    Du sang pour le pape de Jodorowsky & Manara - Borgia, tome 1Né en 1945, Manara est d'abord venu à la bande dessinée pour des raisons alimentaires. En 1968, il finance ses études d'architecture à Venise avec ses premières planches professionnelles — des récits érotiques. Il abandonne son métier d'assistant de sculpteur et publie Genius, pour les éditions Vanio. Viennent ensuite les aventures de Jolanda, femme pirate. Mais très vite, il entame avec Le roi des singes une oeuvre personnelle, aussitôt remarquée par les éditions Casterman, pour qui il crée le personnage de Giuseppe Bergman, suivi trois ans plus tard de Jour de colère, puis de Rêver peut-être. C'est en 1987 que Hugo Pratt devient son scénariste, avec qui il publie Un été indien, et plus récemment El Gaucho. En 1990, il met en image Voyage à Tulum, puis en 1996 le de son autre maître, Fellini. C'est début 98 que paraît Revoir les étoiles, la toute dernière aventure de Giuseppe Bergman.Aujourd'hui, Milo Manara continue une production régulière d'histoires érotiques aux éditions Albin Michel (rééditées par Drugstore) mais il participe également à des projets plus originaux, comme l'illustration de portfolios divers ou encore la série Borgia avec le scénariste Alejandro Jodorowsky.
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    quatrieme de couverture

    Rome n'est plus une ville sainte, mais un chaos sans foi ni loi. La mafia Borgia, les premiers parrains de l'histoire, en sont les maîtres.

    avis personnel

    Après la tentative d'empoisonnement de sa femme, Giovanni Sforza s'enfuit de Pesaro pour chercher refuge auprès de son oncle.
    Pendant ce temps, l'expédition de Charles VIII touche à sa fin, mais le roi ne peut savourer sa victoire bien longtemps car il meurt au sommet du Vésuve, emporté par la lave du volcan alors qu'il était en train de forniquer !! (vivivi, vous avez farpaitement lu ! )

    Cette mort permet à César Borgia de réapparaître au grand jour, plus ambitieux que jamais ! Surtout qu'il a reçu les sages enseignements de son philosophe d' hôte Machiavel, qui lui conseille carrément de hâter la mort de son papa de pape (vivivi, on ne faisait pas dans la dentelle en ce temps-là ! ) pour prendre sa place sur le trône de St Pierre !
    Seulement voilà, Alexandre-Rodrigo a rappelé à ses côté son fils préféré, Juan de Gandie auquel il confie le commandement suprême des Etats de l'église, charge que briguait César qui réagit furieusement à cette annonce ! A cette occasion papa Rodrigo, Juan et César échangent de copieuses insultes que la décence m'empêchent de retranscrire ici. Je ne dirai pas par exemple que César a traité son frère de "maudit pédé", "suceur de bites!" ni que Rodrigo, exaspéré, l'a illico renié en lui disant que "ta putain de mère t'a engendré avec un domestique !", non non non, ni que César a répliqué : "Juan à la tête de ton armée ? Comment pourrait-il gagner : il a des ovaires à la place des couilles ! Vous courez au désastre, paire d'andouilles !" (vous remarquerez que la colère n'empêche pas César de faire des vers ! ), ce à quoi Rodrigo et Juan ont répondu de concert : "Crétin ! Insolent! Je vais t'excommunier!" et "Que tes putes te refilent la vérole !" (ce qui n'est quand même pas très gentil gentil...)

    Bon alors, autant vous dire tout de suite que les voeux de Juan à l'endroit de César de choper la vérole ont bien vénère le cardinal qui réagit un peu excessivement... Bref, le corps de Juan est donc repéché dans le Tibre, et le pape, malgré son désespoir, décide de se réconcilier avec César au nom de son rêve italien !

    Hélas, le deuil continue de frapper cette famille aimante et unie, puisque Lucrèce meurt en accouchant d'un siamois ! Et dans l'indifférence générale,en plus... J'avoue que cet épisode est expédié en 2 planches, l'occasion pour les auteurs de nous montrer en direct live une césarienne ( mais quoi de plus naturel pour la naissance du fils de César ? - désolée pour ce jeu de mots douteux, je craque !)

    Or donc, César n'a pas de temps pour les larmes, il a une guerre à mener. Et pour réunir toutes les conditions de succès, il convoque chez lui Léonard de Vinci afin qu'il invente pour lui des armes nouvelles et puissantes. Il lui offre même pour cette commande une fortune colosssale, que Vinci décline. Alors, il lui offre son corps ! En tout cas, un aperçu pour commencer... et franchement, César est super bien gaulé (oui, je sais, il est tout pourri ce jeu de mots ) J'avoue que j'ai un peu beaucoup bavé sur son corps de dieu grec... Mais je m'égare... Donc, pour sceller cet accord peu conventionnel, César roule un méga patin à Léonard ! Apparemment, ce baiser a complètement inspiré le génie qui dessine pour son fougueux amant des machines volantes. Et le truc le plus fou, c'est que César, à l'aide de ces machines, remporte des succès foudroyants ! Nom de Zeus ! Qui a donc déchiré le tissu du continuum espace-temps ? Ah non, merde je me trompe de série...

    Enfin bref, César fait plier toutes les grands familles d'Italie et les met à sa botte (oui, encore un jeu de mots pourri et j'en suis fière ! ).

    Mais César devrait savoir que la chute n'est jamais loin du sommet... Déjà, son beau visage est défiguré par la vérole. Ensuite, son père est empoisonné par Della Rovere qui est élu pape. Enfin, ses amis, croyant le mettre en sûreté, l'envoie auprès du roi de Navarre qui le fait transpercer de lances dès sa descente sur les quais...

    Et c'est ainsi que se termine le rêve de conquêtes et celui d'une Italie unifiée qu'avait porté la famille Borgia !

    D'où le titre de l'album, vous suivez ?

    Alors que pouvons-nous en conclure, à part que ce tome m'a inspiré des jeux de mots plus pourris les uns que les autres ?  Tout simplement que c'est l'album de trop...  On a l'impression que les auteurs avaient hâte d'en finir avec la série. Les albums précédents étaient déjà pas mal excessifs dans la description des Borgia et l'usage des rumeurs sur leur compte, mais avec celui-là, on tombe dans l'outrance outrancière ! Ah, je note quand même une différence : les scènes de sexe ont presque disparu pour céder la place à des scènes de torture et de sévices (finalement, je me demande si je ne préférais pas le sexe à gogo !! )
    Bref,  les approximations historiques virent au grand n'importe quoi, franchement, j'ai failli m'étrangler de rire tellement certaines scènes étaient surréalistes ! A croire que le scénariste a complètement craqué... ou a écrit sous l'effet de substances psychotropes... (un peu comme moi pour cette chronique !! )

    Encore une fois, le dessin de Manara est toujours aussi beau et élégant et sauve la série d'un ratage complet...

    Appréciation :

    note : 1 sur 5

    Mes autres avis sur la série : tome 1tome 2 ♦  tome 3

    extrait

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    Tout est Vanité de Jodorowsky & Manara - Borgia, tome 4

    divers

    Challenge "Borgia" proposé par A-Little-Bit-Dramatic

    Ma 4ème participation au challenge d'A-Little-Bit-Dramatic.

    La pourpre et l'or - Murena T1 - de Dufaux et Delaby

    Ma 9ème participation au challenge de Lynnae.

    Le Manoir des Sortilèges de Serge Brussolo

    Ce billet est ma 13è participation au challenge de Miyuki. -

    Challenge "Je veux du héros !" proposé par Nadège

    Ma 2ème participation au challenge de Nadège - César Borgia, parce qu'il a un corps de dieu grec, musclé et tout et tout, et que c'est un condiottere de talent !

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 5 Avril 2013 à 17:51

    Les dessins sont toujours aussi beaux, dommage que l'intrigue ne suivent pas. 

    2
    Parthenia Profil de Parthenia
    Vendredi 5 Avril 2013 à 18:49

    Oui, ce dernier tome part particulièrement en cachuètes, et c'est dommage, car il est essentiellement centré sur César Borgia, personnage que je trouve à la base fascinant !! Maigre consolation : je me suis parfois rincée l'oeil...

    Bref, les dessins sont réellement somptueux, j'ai été très étonnée que les couleurs employées soient aussi belles et chatoyantes, apparemment cela tient de la technique employée par Manara qui a travaillé en couleurs directes...

    Bref, ces dessins m'ont tellement séduite que j'ai envie de continuer la découverte de son univers avec La métamorphose de Lucius, inspirée de L'âne d'or d'Apulée...

    3
    Vendredi 5 Avril 2013 à 19:21

    C'est vrai que les dessins sont super beaux, même si ça ne sauve pas tout, c'est déjà ça.  Je trouve que César, dans la BD, ressemble énormément à Mark Ryder, l'acteur qui tient son rôle dans la série Borgia, c'est assez impressionnant...

    4
    Parthenia Profil de Parthenia
    Samedi 6 Avril 2013 à 09:33

    Ah c'est intéressant ce que tu dis ! Personnellement ce n'est pas physiquement que je l'ai trouvé ressemblant mais dans certains de ses actes excessifs et exaltés !
    Je trouve que le César de la BD a une beauté plus classique que Mark Ryder, dont la beauté peu conventionnelle correspond beaucoup à mes yeux au personnage de César (enfin tel que je me l'imagine) !

    Mais de toutes façons, le César de la BD et celui incarné par Mark Ryder sont tous les deux beaux à damner un saint !

    5
    Mercredi 17 Avril 2013 à 19:04

    Moi, je trouve une relatif ressemblance. Ce n'est pas flagrant non plus, remarque.  

     

    A part ça, je viens de me rendre compte de mon erreur dans mon premier commentaire !  Ca prouve encore que je fais attention à ce que j'écris ! 

    6
    Parthenia Profil de Parthenia
    Mercredi 17 Avril 2013 à 20:18

    Ben écoute, plus la deuxième saison des Borgia à la télé avance, et plus je comprends tes propos sur leur ressemblance !

    En tout cas, Mark Ryder est grandiose... J'étais un peu déçue au tout début de la 2ème saison (pas de son fait, hein, mais plus par rapport au scenario), mais là, mes doutes sont complètement balayés !! Un pur régal...

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